Calciomio
·21 octobre 2025
« Je ne veux plus voir d’équipes de Serie A avec onze étrangers sur le terrain » : le coup de gueule d’un champion du monde italien

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Marco Tardelli, l’une des voix les plus respectées du football italien, tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Dans un entretien accordé à Tuttosport, l’ancien champion du monde rappelle avec force l’importance du « zoccolo azzurro », ce noyau dur de joueurs italiens qui, selon lui, fait la différence entre une bonne équipe et une équipe capable de gagner.
« En Italie, parmi les grandes équipe, seule l’Inter possède un socle italien solide. Je pense à Barella, Bastoni, Dimarco, Acerbi…», explique Tardelli, avant d’ajouter sans détour : « Et ce sont les seuls à s’être au moins approchés de la victoire en Ligue des champions. Ce n’est pas un hasard. »
Pour l’ancien milieu emblématique de la Juventus, « avoir un groupe de sénateurs azzurri est un présupposé fondamental ». Pas question pour autant d’exclure les étrangers : « Ne me méprenez pas, je ne suis pas contre eux. J’en ai eu d’extraordinaires à mes côtés durant ma carrière. Qu’ils viennent, à condition qu’ils soient forts et qu’en même temps on continue de former les jeunes Italiens. »
Son message est clair et sans concession : il faut préserver l’identité du football italien. « Je ne veux plus voir d’équipes de Serie A avec onze étrangers sur le terrain. »
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