OnzeMondial
·18 octobre 2025
"Je savais que ça pouvait arriver" ... L'incroyable révélation de Domenech sur le coup de boule de Zidane

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·18 octobre 2025
Raymond Domenech est revenu ces dernières heures sur le coup de tête de Zinédine Zidane sur Marco Materazzi lors de la finale de la Coupe du monde. Il a aussi fait une grosse confidence sur son passage à la tête des Bleus, qu'il aurait dû quitter avant selon lui.
Raymond Domenech s'est confié ces dernières heures dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. Et l'ancien sélectionneur de l'équipe de France a été invité à revenir sur la finale de la Coupe du monde en 2006 et le célèbre coup de tête de Zinédine Zidane sur Marco Materazzi : "Le connaissant, je savais que cela pouvait arriver, mais parfois je me demande pourquoi il s'est comporté ainsi. Mais la blessure de Vieira a eu un impact plus important. C'est de l'histoire ancienne" a-t-il déclaré.
Beau joueur, Domenech avoue que Materazzi a été le personnage central de cette finale : "C'est la star de la finale : il provoque le penalty, égalise, fait expulser Zizou et marque son propre penalty. Que demander de plus ? Pour la FIFA aussi, c'est un match nul. C'est comme une médaille d'argent olympique, et beaucoup me disent que c'était la meilleure Coupe du monde. Je n'ai aucun regret. Nous étions favoris, et les Italiens n'ont joué que les dix minutes d'orgueil après le but de Zidane, trop tôt."
Quelques semaines plus tard, les Bleus s'offraient les champions du monde au mois de septembre en éliminatoires de l'Euro : "Le match important était celui de Berlin, mais nous avons montré que même sans Zidane, nous pouvions battre les champions du monde. J'aurais dû arrêter après cette victoire. Mais j'espérais remporter le Championnat d'Europe."
Un Euro qui s'est soldé de manière catastrophique avec des vice-champions du monde éliminés dès la phase de poules : "Après un long compte rendu du tournoi, ils m'ont demandé ce que je comptais faire ensuite. J'ai répondu que je profiterais des vacances pour me marier. J'étais spontané, mais tout le monde ne me comprend pas."
Enfin, il a conclu en revenant sur le fiasco de 2010 : "C'était un manque d'organisation, de pouvoir et de responsabilité. Nous avons manqué d'intelligence individuelle et collective. J'ai fait les mauvais choix. J'aurais dû laisser Anelka ou Gourcuff à la maison. Même si, jusqu'au bout, tout semblait aller pour le mieux."
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