Le Petit Lillois
·7 novembre 2024
In partnership with
Yahoo sportsLe Petit Lillois
·7 novembre 2024
La Ligue des Champions est une scène sur laquelle Lucas Chevalier s’expose. Du haut de ses 23 ans, il la découvre pourtant et est heureux de voir qu’il parvient à enchaîner malgré l’intensité imposée. L’enfant du coin ne cesse de grandir, d’évoluer, de progresser.
Dans ses cages, Lucas Chevalier a une nouvelle fois été décisif ce mardi, notamment lorsqu’il s’envole pour détourner une tentative qui se dirigeait vers la lucarne. Ainsi, aussi décisif qu’un Jonathan David, qu’un Edon Zhegrova, il a contribué au point glané par les siens suite au résultat nul du LOSC sur la Juventus (1-1) lors de la quatrième journée de Ligue des Champions : « C’est satisfaisant, jugeait le portier lillois à son arrivée en zone mixte. C’est dans la continuité de nos résultats, on est tombé sur une très bonne Juve. Ils ont un peu de tout dans leur effectit : un 9 embêtant, des mecs qui percutent sur les côtés, qui gardent le ballon. C’est une équipe complète et c’est sûr que faire 1-1 contre eux, c’est une performance », débutait-il.
Il se serait néanmoins pleinement satisfait du succès, celui qui a filé suite à l’égalisation de Dusan Vlahovic sur penalty (58′), en réponse à l’ouverture du score de Jonathan David (27′) en première période : « On aurait pu faire un hold-up (sourire), mais on prend le point. On sait qu’une qualification pourrait se jouer à un ou deux points, donc c’est à prendre tous les jours, poursuit-il, particulièrement heureux du bilan comptable des Dogues. Avec les quatre équipes qu’on a jouées, on est peut-être l’une des équipes qui a le tirage le plus difficile de la compétition. Là, on n’a pas perdu contre le Real Madrid, l’Atlético et la Juventus avec sept points. C’est exceptionnel, franchement, c’est exceptionnel », lâchait Lucas Chevalier, avec un grand sourire.
Le LOSC enchaîne, tout comme son dernier rempart qui brille semaine après semaine sur un plan individuel : « Si l’équipe veut faire des résultats, il faut que je sois bon. C’est ce que l’on se dit au quotidien avec l’entraîneur des gardiens (Nicolas Dehon), répond instinctivement le portier lillois. Dans le cas contraire, on n’aura pas de résultats. Je sais que mes coéquipiers comptent sur moi aujourd’hui et c’est bien que je puisse les aider quand il le faut. Dans ma progression personnelle, c’est bien aussi de faire face à ce genre d’attaquants et de les faire déjouer. C’est cool. Je vais essayer de continuer, il reste encore quatre matchs dans cette phase de groupe. On va se régaler. […] Le plus dur, c’est d’enchaîner, de changer de contexte tous les trois jours et de réitérer ce genre de performances. C’est plus mental. Il faut une concentration supplémentaire. On peut avoir des moments de fatigue où on s’égare un peu, mais on sait qu’avec ces joueurs-là, ça paie cash. Je suis content de confirmer. Je veux toujours plus et il y a encore plein de choses à améliorer », concluait Lucas Chevalier, toujours la rage au ventre.