Foot National
·10 juillet 2023
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·10 juillet 2023
Défenseur central en D1 slovène, Mamadou Diarra (24 ans) raconte son incroyable parcours, passant de chauffeur de bus à footballeur professionnel.
C'est l'une des belles histoires de l'année, racontées par Le Parisien. Alors qu'il avait arrêté le foot pendant cinq ans dans son adolescence, le défenseur francilien Mamadou Diarra (24 ans), qui s'était reconverti chauffeur de bus (fonction qu'il occupait encore en 2020), a finalement réalisé son rêve et a signé il y a quelques semaines son rêve en signant son premier contrat professionnel avec la formation du FC Koper, évoluant en D1 slovène.
A seize ans, après avoir pratiqué le football en club pendant de longues années, Mamadou Diarra décide d'arrêter le football après avoir été placé régulièrement avec l'équipe réserve. La saison suivante, il ne veut plus faire de futsal non plus. Son ancien manageur Ousmane Cissé explique son état d'esprit : "C’était un gamin talentueux, je voulais l’emmener au Kremlin-Bicêtre (un des meilleurs clubs français de futsal) mais il a préféré tout arrêter, car il n’était plus motivé, raconte son ancien manageur Ousmane Cissé. Mamadou était gentil mais boudeur. Il voulait tout le temps gagner."
Suite à cela, Mamadou Diarra a finalement obtenu son bac pro avant de s'orienter vers différentes professions dont celle de chauffeur de bus qu'il occupait jusqu'en 2020. Cette année-là, marquée par le COVID, sa vie va ainsi totalement basculer lorsqu'il participe à un tournoi de quartier avec des amis. Ces derniers parviennent à le convaincre de reprendre une licence, avant d'être repéré par Issy, club de régional 1, avec qui il s'engage en septembre 2020 avant de poursuivre sa progression de manière fulgurante.
Il signe à Sainte-Geneviève, club de National 2, avant d'être repéré par un agent slovène qui lui propose un essai au FC Koper en janvier 2023. Malgré la récente grossesse de sa femme et la naissance de sa fille, Mamadou Diarra signera finalement professionnel en juin de la même année pour un salaire de 2.500 mensuels : "J’ai quand même hésité avant de signer, car j’étais réticent à ne pas voir grandir ma fille, avoue le jeune père de famille. Ma femme, professeur des écoles, va rester vivre en région parisienne avec Nélya. On se verra pendant les vacances scolaires, les trêves internationales, et certains week-ends."
Aujourd'hui, Mamadou Diarra savoure ainsi son parcours : "Je touche mon rêve en vivant de ma passion, je suis fier de moi, confie-t-il. Mais ce n’est pas une fin en soi. J’ai la dalle. Je vais me donner à 100 %. Pour l’instant, tout se passe très bien, je démarre les matchs amicaux comme titulaire. J’ai hâte de disputer ma première rencontre officielle." Des histoires comme on en voir rarement dans le football actuel.
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