Girondins4Ever
·28 décembre 2025
Jean-Christophe Thouvenel n’est pas resté aux Girondins car Gernot Rohr allait devenir le nouvel entraineur

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·28 décembre 2025

Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Jean-Christophe Thouvenel, s’est rappelé son départ du Club au Scapulaire, au moment où celui-ci est descendu en deuxième division.
« Là, en 90-91, les repreneurs du club avec Jean-Didier Lange viennent me voir, me disent qu’il me reste encore deux ans de contrat, que le club est en redressement… C’est pour ça que ce qui s’est passé aujourd’hui aux Girondins me parle un peu parce que j’ai exactement vécu la même chose. Ils me demandent alors si je serais d’accord pour casser mon contrat, puis on rediscute après. J’avais un salaire qui correspondait à mon statut de l’époque. J’ai dit à Jean-Didier Lange de me donner le papier, j’ai signé ma rupture de contrat, et je leur ai dit ‘vous faites maintenant comme vous pensez que vous devez faire, si vous avez besoin de moi je suis là, si vous n’avez pas besoin de moi je m’en irai, aucun problème’. Jean-Didier Lange m’a dit de lui laisser le temps de s’organiser, et qu’il revenait vers moi pour qu’on discute car ‘tu représentes quand même le club, tu as une histoire passée, tu as un présent, mais on pense que tu peux avoir un avenir avec nous si on arrive à reprendre le club’. A l’arrivée, le club a été rétrogradé, Jean-Didier Lange a repris le club en tant que juriste avec l’important d’un investisseur national, et il me propose trois ans de contrat en me disant ‘ce qu’on ne pouvait pas te proposer, on essaye de l’étaler sur trois ans, et on verra’. Je leur ai dit que ça m’intéressait beaucoup, et je leur demande alors qui sera entraineur l’année qui arrive. Ils me disent Gernot Rohr, mon ancien coéquipier. Personnellement, je n’avais pas d’atomes crochus avec lui. Professionnellement, on est dans le même club, on joue ensemble, je suis professionnel, je défends l’écusson, le maillot. Par contre, avec Gernot Rohr, on n’a pas du tout la même vision des choses, donc c’est non s’ils le mettent entraineur. Je leur dis que je ne leur demande pas de le virer pour ça, ce n’est pas mon problème, mais moi c’est non. Ils m’ont demandé de réfléchir. Deux jours après, je les ai rappelés, et je leur ai dit que ma position était claire, que je ne veux pas être un frein, et donc je vais ailleurs. Merci beaucoup, on s’est serré la main, et chacun navigue de son côté. Je n’avais rien, pas de club ».
La suite sera au HAC.
« A ce moment-là, j’avais Dominique Rocheteau comme agent, et il me dit qu’il a un premier club, Le Havre. Je lui ai dit que j’adorais la Normandie, que j’aimerais vivre au bord de la mer, donc qu’il pouvait avancer sur cette piste. J’ai eu en même temps Metz, Nice, Reims, Nîmes… On est tombés d’accord avec Le Havre, j’ai signé, et voilà comment ça s’est terminé ».
Après ses deux ans au Havre, il revint vivre à Bordeaux.
« J’aurais pu rentrer dans le Jura mais je suis rentré à Bordeaux, tout simplement car ma femme était de Bordeaux, et parce que c’est ma ville… On ne reste pas 12-15 ans dans une ville comme ça… Ce n’est pas neutre, ce n’est pas un passage ».









































