Jean-Louis Gasset : « Si je m’étais dégonflé, aujourd’hui, je ne pourrais pas vivre » | OneFootball

« (rires). Non, évidemment, non. Si on descend, on descend, le destin aura fait que la facture sera payée. Mais tant que la bougie est allumée, on va au bout pour rester en Ligue 1. En tout le monde doit comprendre que c’est l’intérêt général. C’est l’intérêt général. Cela peut arriver de descendre en Ligue 2, bien sûr, et c’est arrivé à d’autres, et à des clubs très huppés. Mais tant qu’il y a de l’espoir… Il reste douze matches, on a trois points d’écart… Il y a 36 points en jeu. Et quelqu’un va me dire ‘vous êtes morts !’. Non… Je n’en veux pas. Je le dis à mes joueurs tous les joueurs… Quand ils font style ‘je ne comprends pas pas’, ça m’irrite. Je sais que ça irrite tout le monde aussi. Mais c’est pour ça aussi que je dis que le club qui sera le plus lucide en cette fin de saison va s’en sortir. Beaucoup de clubs du bas du tableau ont des problèmes financiers et sportifs, ils sont comme nous. Il y a des gens qui ont vendu leur meilleur défenseur. Mais ils sont dans le doute comme nous ».

« Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai 71 ans. C’est vrai qu’après Marseille, j’avais dit que je ne pourrais pas connaitre plus fort. Donc je me suis dit que c’était bon, que je m’occupais de mes petits-enfants, et j’ai la chance d’avoir ma mère qui est encore en vie. Et puis bon, est arrivé Montpellier, et Montpellier, je n’ai pas regardé l’état des finances et des joueurs… Je le devais. Je le devais Louis Nicollin, je le devais à mon père. Si je m’étais dégonflé, aujourd’hui, je ne pourrais pas vivre. Je veux que ce groupe… Il faut que j’arrive à transcender ce groupe pour arriver à réussir cette mission. La suite, je n’en sais rien du tout. Là, je suis juste focus sur une chose : nous maintenir ».

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