Jean-Louis Leca : «On a l’impression que si on ne dépense pas 15 millions d’euros, on ne fait pas un bon mercato» | OneFootball

30 juin, le Racing Club de Lens de Pierre Sage était de retour aux affaires, sur les terrains après le passage des joueurs par les différents examens médicaux. Sur la pelouse Sowinski, 28 joueurs, mais pas de recrue. Andrija Bulatovic (acheté par Lens l’hiver dernier) faisait tout de même figure de petit nouveau après la fin de son prêt dans son ancien club du Monténégro. Le club a récupéré sa tribu de joueurs prêtés. Ne manquaient en réalité que les internationaux et Jhoanner Chavez, toujours freiné par sa cheville.

Au pupitre, Jean-Louis Leca est revenu sur le départ en mode diesel du mercato artésien et justifie la situation. « Ma vision sur le mercato, elle est simple. Le Lens qui a performé, c’est le Lens qui a fait Loïc Badé intelligemment, c’est le Lens qui a été malin en allant chercher Jonathan Clauss. C’est le Lens qui a fait un prêt intelligent avec Arnaud Kalimuendo. À un moment, il arrive aussi une super opportunité, c’est le Lens qui fait Seko Fofana. Puis il y a aussi le Lens qui va acheter Deiver Machado en Ligue 2 à Toulouse. Aujourd’hui, on a l’impression que si on ne dépense pas 15 millions d’euros, on ne fait pas un bon mercato. Ça, ce n’est pas ma vision. »

«Quand on est allé chercher Kevin Danso, Facundo Medina, ils étaient inconnus au bataillon»

Le nouveau directeur sportif du club détaille encore davantage sa vision des choses. « Moi, avant tout, dans ce club, quand je suis arrivé, j’ai vu des valeurs, j’ai vu des hommes, et ce qui m’importe par-dessus tout, ce n’est pas de dépenser de l’argent, ce n’est pas de faire plaisir aux supporters parce qu’on a envoyé des chiffres affolants et des noms ronflants. Moi, ce que je veux absolument, c’est d’être en phase avec tous les gens que vous voyez autour (le staff), au pupitre, avec moi, et de se dire ouais, ça, ça colle à nous. Ça, c’est nous, ça c’est le Racing Club de Lens parce que ça a une mentalité, ça a une identité. Et quand on est allé chercher Kevin Danso, Facundo Medina, ils étaient inconnus au bataillon. On se demandait d’où ils arrivent, ces mecs-là. Et c’était des 3, 4, 5 millions… Bien entendu, si on peut faire des bons coups, je ne vais pas m’en priver, que ce soit très très clair. Mais par contre, le Lens qui a performé, c’est celui que je suis en train de vous décrire. Ce n’est pas le Lens qui a dépensé des 25 et des 30 millions d’euros. »