Jesper Fredberg ne pourra plus se cacher derrière son sympathique "T2 amélioré" désormais | OneFootball

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·19 septembre 2024

Jesper Fredberg ne pourra plus se cacher derrière son sympathique "T2 amélioré" désormais

Image de l'article :Jesper Fredberg ne pourra plus se cacher derrière son sympathique "T2 amélioré" désormais

Cette fois, c'est fini : Brian Riemer n'a pas survécu à la seconde contre-performance consécutive du RSC Anderlecht, face au Racing Genk. Alors qu'un programme surchargé arrive, Jesper Fredberg n'a plus droit à l'erreur.

Il y a des signes qui ne trompent pas. La nervosité peu habituelle, et même une forme d'agressivité (relative) vis-à-vis des questions d'un journaliste, samedi, trahissaient l'inquiétude de Brian Riemer. Le Danois se savait en danger si les choses ne s'amélioraient pas vite, et il n'avait pas les armes pour les faire s'améliorer.


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Les armes tactiques, d'abord. Cela semble clair depuis la saison passée déjà : Riemer se heurtait petit-à-petit à ses limites. Profondément sympathique, positif, capable de créer un groupe et de l'emmener avec lui autour d'un projet, il restait au fond un T2 : dès les premiers obstacles arrivés, le Sporting s'y est heurté, sans que Riemer lui insuffle la hargne nécessaire pour les surmonter, sans même parler des idées.

Un mélange de mauvais choix et de malchance

On peut aussi lui reprocher des choix étranges : peu d'opportunités données aux jeunes, un schéma tactique immuable et n'utilisant pas au mieux les qualités de ses joueurs, des changements prévisibles. Peut-on lui reprocher l'ineptie technique et tactique de beaucoup de ses cadres ? Pas forcément. Peut-on lui reprocher les innombrables blessures qui ont défiguré Anderlecht cette saison et en fin de saison passée ? Certainement pas.

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On peut, par contre, lui reprocher les tâtonnements éternels au milieu de terrain, l'incapacité à se séparer enfin d'un Yari Verschaeren ou d'un Anders Dreyer fantômatiques, son hésitation à faire de Théo Leoni un titulaire indiscutable la saison passée. Jusqu'à ce mardi et sa décision étrange de remettre Mats Rits dans l'entrejeu et faire reculer Leander Dendoncker, Brian Riemer a parfois donné l'impression de ne pas "sentir" le jeu.

Nous avons mentionné les blessures : peu de coachs seraient arrivés à leurs fins sans Dolberg, Vertonghen, Hazard, pour ne mentionner qu'eux. Mais certains ont des moyens infiniment moindres à leur disposition et donnent depuis le premier jour l'impression d'avoir un plan - Timmy Simons à Westerlo, par exemple. Clairement, Brian Riemer ne trouvait pas la solution, et du changement s'imposait.

Jesper Fredberg n'a plus de fusible à faire sauter

Mais désormais, Jesper Fredberg sera en première ligne. Depuis le début, le mot se passe en coulisses - et honnêtement, dans le public aussi - que Brian Riemer n'est, comme à Brentford, qu'un adjoint. Une sorte de "super-T2" dont le T1 de l'ombre serait Jesper Fredberg, dont on sait qu'il participait à la mise en place de l'équipe et assistait à beaucoup d'entraînements.

On ne peut ni confirmer ni infirmer ces accusations, mais une chose est sûre : Fredberg avait jusqu'il y a peu le beau rôle. Celui du directeur sportif qui fait de belles promesses, réussit de jolis coups (Vertonghen, Foket, Dendoncker...) calculés pour apaiser le public, et n'est pas pointé du doigt pour le manque de fond de jeu. Récemment, les choses ont un peu changé. Les supporters se rendent compte que Fredberg a "planté" son mercato estival, a trop promis pour trop peu de résultats.

Brian Riemer a dû faire avec un noyau pas forcément équilibré, pas forcément optimisé, pas forcément fait sur-mesure. On se demande dans quelle mesure il a eu son mot à dire à quelque degré que ce soit dans la composition de son groupe. Le prochain entraîneur du RSC Anderlecht ne sera pas aussi malléable, et s'il s'agit de Kasper Hjulmand, on ne pourra pas l'accuser de limites tactiques. Ce seront celles du noyau qui apparaîtront. Et ce noyau, c'est Fredberg qui l'a construit...

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