Le Petit Lillois
·1 août 2024
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Vainqueur de la Nouvelle-Zélande ce mercredi à Lyon (2-1), l’équipe de France de football féminine a viré en tête de son groupe, qualifiée pour les quarts de finale des Jeux Olympiques où elle retrouvera le Brésil.
Marie-Antoinette Katoto est sans aucun doute le facteur X des Bleues sur cette compétition. Déjà auteure de trois buts, elle a inscrit un doublé salvateur ce mercredi soir dans un duel avec la Nouvelle Zélande. Cette dernière, totalement happée par l’énergie tricolore, n’a tiré que trois fois au but pour une seule tentative cadrée. À l’opposé, dix-huit frappes ont été tentées par les Bleues, dont l’inefficacité a parfois fait grincer des dents. Cascarino, notamment, a touché trois fois les montants, mais cela n’a pas empêché les Bleues d’aller chercher un précieux succès (2-1).
Avec un onze légèrement remanié, Amandine Henry était titularisée au milieu, l’équipe de France a rapidement pris les devants sur des Néo-Zélandaises dépassées. Performante en début de partie, la portière adverse a déjoué sur l’ouverture du score, incapable de stopper une tête molle de Katoto dans l’axe (23′). La domination française n’était pas plus visible au tableau d’affichage, d’autant plus que Kate Taylor surprenait tout le monde d’une demi-volée instantanée (43′) avant la pause. Mais pas le temps de douter pour les Bleues, qui remettaient les pendules à l’heure avec un doublé de Katoto (49′) dès le retour des vestiaires. Dans la maîtrise tout au long du second acte, elles ne flancheront plus comme elles avaient pu le faire lors de leurs deux dernières sorties. Seule en tête du classement des buteuses, Marie-Antoine Katoto qualifie son groupe pour les quarts de finale des Jeux Olympiques, stade de la compétition auquel il faudra surpasser le Brésil.
Première place du groupe et qualification en quarts de finale assurée, Hervé Renard avait le sourire au coup de sifflet final. Le sélectionneur des Bleues a loué l’état d’esprit de son groupe : « J’ai félicité les joueuses, je leur ai dit qu’elles méritaient beaucoup mieux que ce que le score reflète. Elles ont su persévérer malgré l’égalisation, garder la tête haute. […] À un moment, quand on met tout ce qu’il faut, ça finit par payer. À la mi-temps, il y a 1-1 alors qu’on doit mener beaucoup plus largement. Les joueuses ont mis une force collective, l’envie d’aller de l’avant, de ne pas renoncer. C’est ce qui fait la différence entre les très grands et les bons. Un athlète de très haut niveau il ne doute jamais. […] Maintenant, on tourne la page (du premier tour) et place au Brésil, qui a une belle équipe qu’on a rencontrée à la Coupe du monde l’an dernier, c’était un match âpre (2-1 en phase de groupes). À nous de faire le même pour atteindre notre objectif, on espère que le public sera au rendez-vous », a-t-il commenté dans des propos relayés par L’Equipe.
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