Jocelyn Gourvennec : “Quand j’arrête à Bordeaux, il y a sept ans, la durée moyenne d’un entraineur en L1 c’était 18 mois et demi. On est aujourd’hui à moins de 12” | OneFootball

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·26 juillet 2025

Jocelyn Gourvennec : “Quand j’arrête à Bordeaux, il y a sept ans, la durée moyenne d’un entraineur en L1 c’était 18 mois et demi. On est aujourd’hui à moins de 12”

Image de l'article :Jocelyn Gourvennec : “Quand j’arrête à Bordeaux, il y a sept ans, la durée moyenne d’un entraineur en L1 c’était 18 mois et demi. On est aujourd’hui à moins de 12”

Pour Le Club des 5, l’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux, Jocelyn Gourvennec a expliqué que la “durée de vie” d’un entraineur dans un club en France avait chuté ces dernières années. Autrement dit, l’on ne donne souvent pas assez de temps pour travailler aux coaches.

« Quand j’arrête à Bordeaux, il y a sept ans maintenant, la durée moyenne d’un entraineur en Ligue 1 c’était 18 mois et demi. On est aujourd’hui à moins de douze mois. On a de moins en moins de temps de travailler sur la durée, et on sait très bien que c’est dans le temps qu’un management se renforcer. Quand on emmène un groupe sur des choses, il faut avoir un minimum de résultats pour pouvoir durer, et quand ça tangue un peu, est-ce que ça passe, ou non… Je pense qu’il y a des clubs qui sont très patients. Le Werder Brême est un bon exemple, ça a été très limite, et ils n’ont pas changé. En France, il y a des exemples avec Auxerre et Angers. Pélissier est descendu en Ligue 2, Auxerre l’a gardé, ils sont remontés, et il performe. Pareil pour Alexandre Dujeux à Angers. Ce sont des cycles. Les résultats sont importants évidemment, mais ce qui est important pour prendre des décisions, c’est la relation que l’entraineur a avec son groupe, et si les joueurs progressent. Pour moi c’est un vrai indicateur. Est-ce qu’il y a une symbiose… On ne fera jamais plaisir à 30 joueurs dans un vestiaire, mais un vestiaire a toujours la bonne photo des choses et quand un entraineur est juste, avec des idées claires, le groupe le suit. J’ai arrêté parfois des missions, mais je n’ai jamais eu de mauvaises relations avec mon vestiaire, au contraire. C’était toujours assez fluide, parce que je fais attention à ça. On peut ne pas être d’accord, il peut y avoir quelques clashs, mais la relation franche et saine est importante. Comme dans n’importe quelle entreprise, quand on se dit les choses, on ne se cache rien et on avance comme ça ».

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