Johan Micoud : « Quand on me dit qu’on va lui faire une statue… Pour quelle raison ? » | OneFootball

« Face à Israël, c’était le premier à dire qu’ils étaient passés à travers. On voit ce match-là, on fait l’analyse, il n’y a rien de choquant, et on n’a pas été non plus dans l’excès. On a une équipe qui n’y était pas dans l’état d’esprit, dans l’engagement, etc, donc tu le dis. Après, faire une analyse plutôt positive aujourd’hui de ce qu’on vient de voir contre l’Italie, on le fait aussi… On parle de ce qu’on voit. Il ne faut pas non plus oublier qu’il y a eu un Euro très particulier. Ça s’est enchainé, et forcément tu ne peux pas sauter sur la table quand tu vois cette Equipe de France. On le dit. Maintenant, que ça le touche, je peux comprendre aussi, par rapport à ce que tu essayes de mettre en place, si ça ne fonctionne pas, tu prends des scuds, et c’est un peu logique. Après, par rapport au statut de l’Equipe de France, forcément, on attend un certain niveau. Ils sont deuxièmes au classement FIFA, cela veut dire quelque chose. Tu es une équipe qui doit être régulièrement performante, et quand elle ne l’est pas, on a le droit aussi de donner notre avis ».

« Et c’est un jeu minimaliste qui ne convient pas forcément à tout le monde… Alors, quand en plus il n’y a pas le résultat, forcément, tu te fais taper deux fois plus dessus. Si je ne m’arrête qu’aux résultats, il a le même palmarès que tous les sélectionneurs qui ont gagné un titre. Si on fait une analyse brute, c’est celle-là. Quand on me dit qu’on va lui faire une statue… Pour quelle raison ? Sinon tu la fais à Aimé Jacquet, à Michel Hidalgo, Roger Lemerre… C’est la même chose ».

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