Jonas Martin : “Pour moi, la place du Montpellier Hérault est en Ligue 1” | OneFootball

Avant la défaite face au Stade de Reims (2-0) en 15e journée, l’ancien milieu de terrain du MHSC donnait un nouvel entretien à CAPTEMEDIA après celui dans lequel il expliquait pourquoi un retour dans son club formateur n’avait pas pu se concrétiser. Cette fois, il était question de la longue et inévitable chute aux enfers qu’il a regardée de loin. Lui qui n’a jamais oublié d’où il vient, il refusait d’y croire au début mais a dû naturellement finir par se résigner :

“Vraiment c’était dur. Il y avait une forme d’incompréhension. Déjà, quand tu vois à la base la qualité de l’effectif (2024-25), en début de saison tu ne peux pas te dire qu’avec cet effectif-là Montpellier va descendre en Ligue 2. Avec tout ce qu’ils ont vécu, ce n’est pas comme si c’était un club qui avait été racheté et tout ça. Ça fait des années, c’est toujours les mêmes personnes qui y sont… Si tu prends tous ces critères-là, c’est un club qui à la limite, sur une saison qui se passe mal, peut flirter avec la relégation mais tu ne te dis jamais qu’ils vont descendre. C’était compliqué. Moi, le premier résultat que je regarde c’est celui de Montpellier. Tu vois, nous on joue, puis après tu regardes Montpellier où c’en est. Et après tu regardes aussi tes anciens clubs, mais c’est en premier Montpellier. Et ça fait mal quand même. Très vite, en février-mars, moi je me suis dit : ils vont descendre. C’est malheureux surtout quand tu connais des gens du club, moi ma famille ils vont aux matchs, ils sont supporters de Montpellier.

Forcément ça fait mal parce que tu te mets à leur place, et même pour moi qui en suis un ancien joueur et qui ai vécu de belles choses là-bas, tu te dis pu****… Alors attention tu ne redescends pas en National 3 ou quoi, tu gardes ton statut pro, des fois ça peut même être un mal pour un bien parce qu’au moins tu peux t’apercevoir de ce que tu as fait de pas bien et justement pour la suite. Mais pour moi, la place du Montpellier Hérault elle est en Ligue 1.

Des fois il y a eu des excès de comportement (de supporters) mais ce sont les émotions qui prennent le dessus. C’est parce qu’ils aiment le club, c’est parce qu’ils sont dans l’incompréhension des résultats. Mais d’un point de vue extérieur, même si des fois il y a des débordements et que tu te dis “Oh, ça reste du football quand même !”, il y a des choses dans la vie qui sont beaucoup plus importantes, mais il y a des fois où tu peux comprendre certains comportements. Parce qu’il y en a, c’est leur vie. Leur semaine, elle se rythme à travers un club. Y en a, ils mangent Montpellier, comme d’autres clubs encore une fois, ils dorment Montpellier… Des fois il y a des choses que tu maîtrises un peu moins, mais ouais, c’est compliqué. C’est compliqué à vivre.”

CAPTEMEDIA