Le Journal du Real
·8 avril 2025
José Antonio Reyes ou le sourire andalou qui a illuminé Madrid

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·8 avril 2025
Il était « fait pour le Real Madrid », assure Miguel Torres. Mais José Antonio Reyes, c’était aussi Highbury, le vestiaire des Galactiques et une joie de vivre contagieuse. Le choc entre le Real et Arsenal, ce mardi, fait remonter à la surface le souvenir de ce joueur au talent pur, passé par les deux clubs.
Né à Utrera, en Andalousie, Reyes était un diamant brut poli dans les rues et sur les terrains poussiéreux. Comme le rappelle AS, à 16 ans, il débute avec Séville, où son style de jeu explosif ne passe pas inaperçu. Très vite, Arsenal lui tend les bras. Arsène Wenger, séduit par cet ailier électrique, l’intègre à son Arsenal invincible. Son doublé contre Chelsea en FA Cup donne le ton. Mais malgré les titres, la nostalgie de l’Espagne le gagne.
En 2006, Reyes force son départ vers le Real Madrid. Son compatriote Cesc Fàbregas joue les traducteurs pour convaincre Wenger. À Madrid, Reyes n’est plus seulement un dribbleur fou. « Il avait gagné en physique et en maturité. Ce n’était plus juste du talent pur », raconte Miguel Torres. Dans un vestiaire peuplé de stars, il devient une bouffée d’air frais. « Il faisait rire tout le monde, impossible de ne pas l’aimer. »
Le 17 juin 2007, il entre définitivement dans la légende merengue. Face à Majorque, dernier match de la saison, Reyes inscrit un doublé qui offre la Liga au Real. « S’il y avait un joueur qu’on voulait voir marquer ce soir-là, c’était lui », dit Torres. Sans jalousie, avec une joie communicative, Reyes a laissé une trace unique. Il n’était pas qu’un joueur de ballon. Il était une lumière.
Paul Drisse