Joseph : "On sera pied au plancher dès la 34ème minute" | OneFootball

Alors que les Vertes étaient menées un but à zéro par Strasbourg il y a une dizaine de jours, la rencontre avait été interrompue à cause des conditions climatiques. Le brouillard présent en Alsace ne permettait pas au match de continuer et de se terminer, avaient décidé les arbitres de la rencontre. Mercredi dernier, la Fédération Française de Football (FFF) avait annoncé que cette rencontre reprendrait ce mercredi 19 novembre à 17 heures. Arrêtée à la 34ème minute, cette rencontre reprendra à cette même minute de jeu dans les mêmes conditions, a précisé la FFF. Ainsi, les Vertes sont certes menées un but à zéro mais vont disputer le restant de ce match en supériorité numérique puisque les Strasbourgeoises avaient été réduites à dix trois minutes avant l'interruption de la rencontre après le deuxième carton jaune récolté par Eseosa Aigbogun, synonyme de carton rouge.

Au micro du club, Sebastien Joseph s'est exprimé sur la préparation de cette rencontre particulière pour les Vertes : "L’avantage, c’est que nous connaissons déjà le scénario du match. On va le démarrer à la 34e minute, à onze contre dix et en étant menés d’un but. Dans cette situation, il n’y a pas à réfléchir à ce que l’on doit faire, on sera pied au plancher dès le départ, au moins jusqu’à la mi-temps. On verra pour la suite selon le contexte. (...) L’équipe adverse a eu dix jours pour préparer son handicap de jouer à dix, de plus, ils n’auront pas l’effet de fatigue en fin de match, en tous cas pas autant que si on allait jouer 90 minutes. Cet aspect est annulé par cette reprise à la 34ème, et on va même reprendre seulement dix minutes avant d’avoir une mi-temps. On ne va pas parvenir à user notre adversaire pour s’offrir des opportunités, ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour nous."

Le coach stéphanois précise être dans l'obligation d'aligner la même équipe : "Un élément important à prendre en compte, c’est que nous n’avons pas eu le droit de modifier la feuille de match, nous devons reprendre exactement avec la même composition. C’est un élément qui nous limite dans nos choix pour préparer ce match. En revanche, la date nous convient plutôt bien, puisque nous recevons le Paris SG dimanche, avant une trêve internationale et un déplacement à Lens le vendredi 5 décembre. Sur la date, c’est le mieux pour avoir une fin de première partie de saison cohérente, mais nous avons tout de même trois déplacements en dix jours, dont deux à Strasbourg. C’est comme ça, on a dû se creuser la tête au niveau de la logistique et préparer au mieux ce match."