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·2 octobre 2024

Jude Bellingham, le facilitateur du Real Madrid 

Image de l'article :Jude Bellingham, le facilitateur du Real Madrid 

Avant le coup d’envoi du premier derbi de la saison, ce match avait été fixé à Valdebebas comme un événement clé pour mesurer la solidarité des hommes de Carlo Ancelotti lors d’un grand soir. L’Italien est revenu à un milieu à quatre, suite à la blessure de Kylian Mbappé et Bellingham a retrouvé la position de “10” qui lui avait tant souri la saison dernière, lui permettant d’aligner 23 buts et 13 passes décisives. Le retour au 4-4-2 a solidifié l’équipe après le départ hésitants du club blanc en début de saison et ce match a prouvé ce que l’on savait déjà : Jude Bellingham est essentiel.

Après une courte pré-saison, les stars merengues ont eu du mal à s’aligner. Même si Bellingham avait confié après la victoire le VfB Stuttgart qu’il avait l’impression que tout le monde jouait ensemble depuis des années, le contenu des matchs n’allait pas dans ce sens. Carletto pensait sûrement pouvoir s’appuyer sur l’entre-jeu dominant qu’il a connu la saison dernière. Mais entre le départ de Toni Kroos à la retraite et la multiplication des blessures dans ce secteur, il a semblé démuni durant le dernier mois et demi, jusqu’au retour de Bellingham.


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Finalement, la rencontre au Cívitas Metropolitano a servi de révélateur pour le cœur du jeu madrilène. Renforcé par le retour en forme de ses milieux, c’est au cours de ce match qu’Ancelotti a pu utiliser à nouveau son 4-4-2 et retrouver son milieu à quatre qui faisait la force du Real Madrid lors de la saison 2023-24. La situation n’était pas idéale puisqu’il n’a pas pu compter sur Kylian Mbappé, blessé contre le Deportivo Alavés quatre jours plus tôt. Cela a tout de même été l’occasion de poser les premières fondations.

Contre les Colchoneros, la formule était différente de ce qu’on a pu voir depuis le Real Madrid. Le duo Jude Bellingham – Federico Valverde a pu multiplier les pressions et être assez libre dans son positionnement offensif, mais cela a eu des conséquences sur la dangerosité de l’équipe blanche. Carlo Ancelotti est tout de même satisfait par ce changement d’approche tactique dont il a été à l’initiative. “C’était un match contrôlé par les deux parties. Cela pouvait arriver et pour nous l’objectif était de mieux défendre que l’année dernière et nous l’avons fait”, a-t-il résumé après le match.

Jude Bellingham et le dilemme tactique de Carlo Ancelotti

Nul doute que la rencontre contre l’Atlético de Madrid était marqué en rouge dans le calendrier, pour des questions de rivalité bien sûr, mais aussi parce que c’est la seule équipe qui a fait le Real Madrid la saison dernière, et à deux reprises : durant la phase aller du championnat et en Copa Del Rey. Ce 4-4-2 a ainsi offert deux lignes de quatre assez solides pour contenir les offensives rouges et blanches.

Le 4-3-3 du début de saison avait tout de même été pointé du doigt par l’impossibilité relative de son milieu de terrain à arrêter les actions adverses. Et avec trois attaquants devant le pressing était aussi de moindre qualité, tout comme la couverture des couloirs. Vinicius Jr, Kylian Mbappé et Rodrygo ne sont pas à pointer du doigt, ce n’est pas le domaine dans lequel ils sont attendus en priorité, mais cette question doit toujours être réglée par Carletto afin de progresser collectivement. Individuellement, on attend surtout qu’ils trouvent une alchimie en attaque pour maximiser leur talent à trois.

Dans ce domaine, Jude Bellingham apporte aussi son aide dans un milieu à quatre. Avec Aurélien Tchouaméni cloisonné à un rôle de pivot et un Luka Modrić plus fixe, Bellingham jouit d’une liberté de déplacement qu’il réussit à bonifier pour les joueurs placés devant lui. C’est aussi le cas de Federico Valverde qui réalise de son côté un début de saison où il apparaît pour un joueur essentiel.

Et là est tout le dilemme de Carlo Ancelotti : il veut, si ce n’est “doit”, jouer avec trois joueurs offensifs pour profiter de l’incroyable effectif qui est entre ses mains, mais en même temps son milieu de terrain semble être destiné à évoluer à 4. Si on lui proposait, l’Italien voudrait sûrement jouer à 12, mais en attendant le casse-tête persiste. À lui de le résoudre.

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