Juve en crise d’identité: Spalletti s’en prend à son équipe et recadre Yildiz après Naples | OneFootball

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Battu 2-1 à Naples, la Juventus a quitté le Maradona avec les oreilles qui sifflent. Luciano Spalletti n’a pas ménagé son groupe: «Ils sont allés plus fort que nous. On a été timides et on a perdu trop de ballons.» Le coach réclame des progrès immédiats: «Il faut faire des pas en avant, vite.»

L’entraîneur a aussi recadré le cas Kenan Yildiz, titularisé en faux neuf: «Aucun souci physique. Il peut et il doit faire mieux.» Spalletti a rejeté l’idée d’une Juve dépendante du Turc: «Parler de Yildiz-dépendance n’a pas de sens. C’est l’ensemble de l’équipe qui doit élever son niveau.» Il a reconnu que le plan avec deux attaquants rapides n’a pas pris, faute d’exécution et de vitesse dans les mouvements.

Message clair aux autres offensifs également: Zhegrova n’est «pour l’instant qu’un joueur de quinze minutes». Dans le jeu, Spalletti pointe une circulation lente, des choix trop scolaires après l’égalisation et une incapacité à imposer une supériorité au milieu. Résultat, la Juve reste hors des places européennes et s’interroge sur son identité.

Entre l’exigence affichée en conférence et la nécessité de réponses rapides, Spalletti place son vestiaire face à ses responsabilités. Prochain test dès cette semaine en Ligue des champions, avec l’obligation de montrer autre chose dans l’intensité, la qualité technique et la personnalité.