Kassoum Ouattara : "Répondre présent quand le coach a besoin de moi" | OneFootball

Titulaire pour la première fois avec les Rouge et Blanc dimanche dernier en 32e de finale de Coupe de France à Lens (2-2, 6 TAB à 5), le jeune piston gauche monégasque s’est exprimé devant les médias à la veille de la réception de Reims au Stade Louis-II (17h).

Il a fêté à Bollaert sa première titu’ et sa première passe décisive avec l’AS Monaco ! Aligné dès le coup d’envoi du choc des 32es de finale de la Coupe de France contre le RC Lens, Kassoum Ouattara a rendu la confiance accordée par le coach Adi Hütter en se montrant décisif. Avant de retrouver le Stade Louis-II pour la 18e journée de Ligue 1 face à Reims, le latéral gauche international U20 a fait part de ses impressions en conférence de presse. Extraits 🎙️

Ses débuts à Monaco

On travaille dur pour jouer dans des clubs comme l’AS Monaco un jour, donc je n’ai pas eu peur de faire le grand saut à mon arrivée. D’autant que mes premiers mois se sont très bien passés, même si ça change du Nord ici (sourire) ! Plus sérieusement, j’ai été très bien intégré par mes coéquipiers, qui m’ont beaucoup aidé. Il a fallu s’adapter à une nouvelle équipe, un nouveau style de jeu, mais tout le monde m’a bien accompagné.

C’est important dans cette période où il y a pas mal d’absents que je réponde présent au moment où le coach a besoin de moi. Les premières semaines ? Quand tu es sur le banc, tu as tout le temps envie de jouer (sourire). Mais le staff m’a laissé le temps de m’adapter à ce nouveau contexte, et puis je savais que j’aurais ma chance un jour.

A propos du changement

J’ai un peu tout changé dans ma routine (sourire). C’est un autre niveau encore une fois, et au quotidien cela passe par une bonne alimentation, mais aussi par le « travail invisible » comme on dit : le sommeil. Et puis on travaille beaucoup avec la vidéo également pour progresser. Le niveau ? Je n’ai pas été surpris, même s’il y a eu évidemment un temps d’adaptation. Il m’a fallu quelques semaines pour me mettre au diapason.

Le temps de jeu

C’est important dans cette période où il y a pas mal d’absents que je réponde présent au moment où le coach a besoin de moi. Les premières semaines ? Quand tu es sur le banc, tu as tout le temps envie de jouer (sourire).

Plus jeune, j’étais plutôt ailier gauche, et à partir des moins de 15 ans, j’ai commencé à être latéral gauche. Cela explique certainement pourquoi c’est naturel chez moi de me projeter. En tout cas j’aime beaucoup ce style de jeu, donc je m’épanouie pas mal dans cette philosophie.

Mais le staff m’a laissé le temps de m’adapter à ce nouveau contexte, et puis je savais que j’aurais ma chance un jour. Maintenant il faut être régulier, enchaîner les matchs et les bonnes performances. Et puis il faudra aussi s’accrocher quand la concurrence reviendra.

Sur ses qualités

Nous avons un style de jeu très offensif qui correspond bien à mon profil. A ce poste de piston, je suis amené à être pas mal vers l’avant, même si je ne dois pas oublier les tâches défensives. Plus jeune, j’étais plutôt ailier gauche, et à partir des moins de 15 ans, j’ai commencé à être latéral gauche. Cela explique certainement pourquoi c’est naturel chez moi de me projeter. En tout cas j’aime beaucoup ce style de jeu, donc je m’épanouie pas mal dans cette philosophie.

Le niveau athlétique

Pour être honnête, mes qualités physiques sont venues assez tard. Je n’ai pas été au-dessus du lot étant jeune, mais à force de persévérance, je me suis développé. Il y a peut-être aussi un peu de génétique je ne sais pas (sourire) !

Ismail ? Avant même qu’il parte pour la CAN, je parlais beaucoup avec Izo. Il me donne énormément de conseils, tous les jours à l’entraînement, même après les séances. Il m’aide beaucoup au quotidien.

Quand j’étais petit c’était plus compliqué au niveau athlétique, mais encore une fois je me suis développé avec les années. J’aime répéter les efforts, et c’est le cas au poste de piston ou latéral gauche. Mes anciens coachs me poussaient déjà à me dépasser et faire beaucoup de courses à haute intensité.

Ses aînés au poste

Je voudrais d’abord avoir un petit mot pour Caio Henrique. C’est un joueur très important pour nous, pour l’équipe, et j’espère qu’il reviendra rapidement à la compétition. Notre style de jeu est un peu différent, même s’il est aussi très fort offensivement. Ismail ? Avant même qu’il parte pour la CAN, je parlais beaucoup avec Izo. Il me donne énormément de conseils, tous les jours à l’entraînement, même après les séances. Il m’aide beaucoup au quotidien.

A Lens j’ai fait une très bonne première mi-temps, mais il faut encore travailler pour être encore meilleur et sur la durée. Étant offensif, je sais que je vais faire des courses dans la profondeur, comme ce fut le cas sur le but.

A propos de Reims

Nous allons affronter une très belle équipe du Stade de Reims ce week-end, malgré les nombreux absents en raison de la CAN. Ensuite, quand on est dans un grand club, on se doit d’avoir des objectifs élevés. L’idéal serait de retrouver l’Europe en fin de saison, pourquoi pas même la Ligue des Champions. Mais nous sommes focalisés avant tout sur le match de samedi.

Sa passe décisive pour Maghnes Akliouche

A Lens j’ai fait une très bonne première mi-temps, mais il faut encore travailler pour être encore meilleur et sur la durée. Étant offensif, je sais que je vais faire des courses dans la profondeur, comme ce fut le cas sur le but. La passe est arrivée plutôt naturellement car ce sont des mouvements qu’on travaille à l’entraînement.