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·3 novembre 2025
Kastendeuch : "Mon histoire est intimement liée aux Verts"

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·3 novembre 2025

De 1990 à 1993, Sylvain Kastendeuch a été un pilier de l'AS Saint-Étienne. Sous la présidence d'André Laurent, le défenseur central a réalisé un rêve, celui de porter le maillot vert comme il le raconte dans les colonnes du Progrès.
"On n’avait pas la télé à la maison, mais j’étais habité par ce rêve d’enfant de devenir comme les Stéphanois de l’épopée 76. Ça m’a vraiment marqué. Mon histoire est intimement liée aux Verts, avec ce premier banc en septembre 1982 à Geoffroy-Guichard et cette première titularisation au retour en février 1983. Avec ma signature, la boucle était bouclée. Je ne regrette rien et j’ai pu mesurer la ferveur verte. C’est aussi une de mes fiertés.
J’avais fait le tour à Metz et j’avais deux trois autres propositions, notamment de Montpellier. Mais l’élégance, le discours, la séduction d’André Laurent avec un plan sur quatre ans, dans l’idée de reconstruire quelque chose et de retrouver l’Europe, ont fait pencher la balance. En 1992-1993, à l’issue de ma troisième saison, on fait demi-finale de Coupe de France et on se classe à une belle 7e place en championnat. On sentait la ferveur verte revenir. Et puis tout s’est écroulé."
La belle aventure s'est stoppée brutalement, suite à l'arrivée de Jean-Michel Larqué comme directeur sportif du club, accompagné par Yves Guichard à la présidence. Les deux hommes vont réussir à déconstruire en peu de temps, tout le travail réalisé par André Laurent. Kastendeuch fera notamment les frais des choix de Larqué. Malgré tout, il retient encore aujourd'hui "la connexion charnelle inouïe entre une ville, un peu, des supporters et un club" : "C’était extraordinaire. J’ai été très vite dans le bain. J’ai pu ressentir cette bienveillance même du côté des ultras. Je marque contre mon camp lors de mon premier derby (défaite 0-1, le 15 septembre 1990). C’était mal parti pour moi, et si ce but me hantera longtemps, personne ne m’en a voulu. Plus tard, de par mes fonctions à l’UNFP, je rendais visite au club une fois par an et à chaque fois, j’ai été super bien accueilli par les supporters que j’ai pu croiser. On ressent une chaleur comme nulle part ailleurs. C’est la même chose avec les anciens Verts. Mon implication, comme possible président exécutif, dans un projet de reprise du club il y a deux ans avec des actionnaires américains a réveillé beaucoup de sensations un peu enfouies."
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