Walfoot.be
·9 septembre 2024
In partnership with
Yahoo sportsWalfoot.be
·9 septembre 2024
Surclassée, la Belgique n'a pas vu le jour contre l'Équipe de France, ce lundi soir à Lyon. Une prestation décevante et inquiétante, alors qu'un souffle nouveau est attendu après l'Euro.
Deuxième rencontre de Ligue des Nations pour les Diables, qui se déplaçaient au Groupama Stadium de Lyon, ce lundi soir, pour y affronter l'Équipe de France. Une rencontre pour laquelle, avec l'absence de Maxim De Cuyper, Arthur Theate est replacé sur le flanc gauche de la défense, avec Zeno Debast et Wout Faes dans l'axe.
Cette rencontre, elle débute avec beaucoup d'intensité, et une première occasion pour les Diables. Manu Koné, Digne et Openda sont avertis après moins de dix minutes, et De Bruyne offre un premier bon ballon à Lukebakio, sur coup-franc. Sa reprise trouve le poteau et permet à la Belgique de gagner un corner, qui ne donne rien (7e).
Ensuite, les Diables retombent dans leurs travers de l'Euro. La construction est imprécise, lente et ne met que très rarement la France en difficulté. Beaucoup trop de joueurs ne sont pas à niveau, comme Debast, Onana et Tielemans, qui montrent encore leur limite lorsque la route s'élève. Peu avant la demi-heure, Digne centre depuis la gauche sur un Debast qui offre littéralement le ballon à Kanté, sur la remise de la tête. Casteels s'interpose, mais Randal Kolo Muani est seul, à la retombée, pour ouvrir le score (1-0, 29e).
Déjà en difficulté dans la première demi-heure, la Belgique s'endort totalement. Il n'y a presque plus aucune transition qui passe le milieu de terrain, les joueurs offensifs sont souvent immobiles lorsque les arrières ont le ballon : bref, il est impossible de faire quoique ce soit, d'autant que les débordements de Kounde et Digne gênent de plus en plus la défense. Les Diables rentrent aux vestiaires avec un déficit d'un but, et il ne fallait pas que cette mi-temps dure cinq minutes de plus.
Une première période qui n'a donc convaincu personne... sauf Domenico Tedesco, visiblement, qui décide de remonter sur la pelouse avec les onze mêmes joueurs. Et le meilleur résumé de cette partie, du moins côté Diables, a probablement été donné par Thomas Chatelle, dans le direct de RTL Sports. "Nos joueurs sont des cônes", a-t-il déclaré. Et on le rejoint.
Depuis le côté droit, Ousmane Dembele a absolument tout le temps, tout le loisir qu'il faut pour entrer dans le jeu et enrouler du pied gauche. Sa frappe part bien, et ne laisse aucune chance à Casteels. Le break est fait, et seule la minute de celui-ci était encore une incertitude (2-0, 57e). Quelques minutes plus tard, le joueur du PSG passe près d'inscrire son deuxième but personnel, exactement de la même manière, mais sa frappe manque, cette fois, le cadre de peu.
La Belgique n'a pas vu le jour en France, et a très logiquement concédé la défaite. Comme à l'Euro, le meilleur Diable s'est appelé Koen Casteels, alors que tous les autres joueurs du noyau, sans réelle exception, ont livré une prestation très décevante.
Sans spécialement briller, les Bleus ont pu compter sur des individualités offensives qui ont fait la différence, à l'image d'un Ousmane Dembele qui s'est amusé et qui a allègrement profité de tout l'espace qui lui a été laissé. Même lui, assurément, ne s'attendait pas à en recevoir autant. Les Diables sont battus à Lyon, et devront clairement revoir leur copie dans un mois. France 2-0 Belgique, et on a envie d'écrire que c'est bien payé... pour la Belgique.