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·12 septembre 2025
La direction du Real Betis admet la difficulté de signer Antony

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·12 septembre 2025
C'était un pari risqué pour le club de recruter le Brésilien.
Getty Images
Dans ce qui s'inscrit comme l'un des montages les plus créatifs de l'histoire récente du football, le Real Betis a réussi à arracher la signature de l'ailier brésilien Antony—mais la transaction a nécessité une innovation financière sans précédent, loin des négociations traditionnelles.
Face à un écart apparemment insurmontable de 6 millions d'euros dans la valorisation avec Manchester United, le PDG du Betis, Ramón Alarcón, a révélé que le club avait imaginé une solution peu conventionnelle : le lancement immédiat d'une collection de produits dérivés à l'effigie d'Antony. « C'est le transfert le plus difficile que j'ai eu à gérer en tant que PDG, en raison de l'immense pression des supporters du Real Betis. Il y a eu un moment où nous avons cru que cela ne se ferait jamais, tant la position de Manchester United était inébranlable. »
L'accord prévoit que le club et le joueur se partagent les royalties issues des ventes de produits dérivés, transformant ainsi l'aura commerciale d'Antony en un levier qui a permis de combler le fossé financier. « Nous avons lancé une ligne de vêtements sous la marque Antony. Nous percevons des royalties à ce titre, et il bénéficiera également d'une part des profits du merchandising. S'il devient une star mondiale, le Real Betis rentabilisera son investissement. »
Alarcón a reconnu le risque important lié à un engagement sur cinq ans, mais a souligné la récompense potentielle si le Brésilien atteint son plein potentiel de classe mondiale. L'opération incarne finalement un pari audacieux sur le talent et la notoriété d'Antony—un coup calculé où la réussite du joueur sur le terrain pourrait se traduire directement en retombées financières pour le club.