« La France n’est pas prête pour un footballeur – rappeur » juge Jonathan Ikoné (ex-LOSC), créateur de son propre label de musique | OneFootball

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Le Petit Lillois

·24 décembre 2024

« La France n’est pas prête pour un footballeur – rappeur » juge Jonathan Ikoné (ex-LOSC), créateur de son propre label de musique

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Pensionnaire de la Fiorentina, où il évolue depuis son départ du LOSC en janvier 2022, Jonathan Ikoné s’épanouit également dans la musique, domaine dans lequel il possède son propre label.

Cela fera bientôt trois ans, dans une poignée de jours, que Jonathan Ikoné (26 ans), alias Jorko, a quitté le LOSC pour vivre sa première aventure à l’étranger. Il évolue actuellement à la Fiorentina, où il comptabilise 21 apparitions (903 minutes), 4 buts et 1 passe décisive, dans un rôle de joueur de rotation ou de super-sub. En parallèle de sa passion pour le ballon rond, l’ancien Lillois a le rythme dans la peau. Artiste caché, Jonathan Ikoné a même un nom de scène « Joby » et une activité de producteur. Il possède aujourd’hui son propre label de musique, label nommé « YLS ».


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« Je suis un gars qui aime aller au studio pour enregistrer des sons qui ne sortiront jamais, évidemment, confiait-il au Onze Mondial, dans le magazine n°364. La musique, c’est juste un plaisir et une passion. Je kiffe ça depuis tout petit. J’écoute tout le temps de la musique. Ça fait partie de mon quotidien. Du coup, si je peux en faire, je vais en faire. Mais seulement à titre privé. »

« J’aime la musique, mais je ne veux pas faire carrière dans la musique »

Le football et l’univers du rap ont souvent fait bon ménage, à l’image de Memphis Depay et Rafael Leão, mais également de Leny Yoro et Ngal’ayel Mukau, qui s’est récemment montré dans un studio sur son compte Instagram. Pour autant, Jonathan Ikoné ne souhaite pas suivre les exemples du Néerlandais et du Portugais, qui ont déjà sorti leur propre son : « Ce sont des joueurs étrangers. Je ne pense pas qu’en France, on soit prêt pour ça : un footballeur – rappeur. Ça pourrait me retomber dessus. J’en suis sûr », juge-t-il, sous le regard approbateur de Dinero, l’un de ses artistes : « La mentalité française est différente, il pourrait y avoir des répercussions. Si demain, il fait quatre ou cinq mauvais matchs, les gens diront que c’est normal, qu’il passe son temps au studio », explique le chanteur urbain.

Le natif de Bondy se contente alors d’un cercle restreint comme public, de lui-même à sa famille ou ses amis : « J’aime la musique, mais je ne veux pas faire carrière dans la musique. Je fais des petits sons pour le plaisir. Je les garde dans mon téléphone, je les mets dans ma voiture. Et ça me va très bien. Je ne veux pas plus. […] Tout le monde sait que je rappe. Je ne mets pas mes sons dans le vestiaire, mais parfois, je partage mes sons sur Snapchat. De nombreux footballeurs rappent. Ils viennent faire des séances à mon studio. On a même fait des featurings avec d’autres joueurs », confie-t-il, pour le mot de la fin. Jonathan Ikoné possède une double vie et l’âme d’un artiste, du terrain au studio.

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