La Juventus a-t-elle les moyens de retenir Kenan Yildiz ? | OneFootball

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Comme le raconte le Corriere dello Sport, la situation contractuelle de Kenan Yildiz est devenue l’un des dossiers les plus sensibles à la Juventus. Le jeune numéro 10, plus jeune capitaine de l’histoire bianconera et déjà considéré comme « l’héritier de Del Piero », est sous contrat jusqu’en 2029, mais souhaite un fort réajustement salarial : il gagne actuellement 1,5 million d’euros, et réclame un salaire comparable aux cadres Bremer ou David, soit autour de 6 millions, alors que la Juve propose légèrement moins de 5 millions. Le club veut prolonger depuis longtemps, mais « demander est légitime, refuser aussi », et l’accord semble loin.

L’article rappelle le précédent Kvaratskhelia : même situation salariale, même tension contractuelle, et la menace théorique de l’article 17 qui, en 2027, permettrait à Yildiz de se libérer moyennant une simple indmenité calculé sur âge, salaire et durée résiduelle — très inférieur aux 75 M€ payés ensuite par le PSG. Peu probable que Yildiz l’utilise, mais si la corde est trop tirée, la voie pourrait s’ouvrir.

Du point de vue du joueur, la volonté est claire : rester longtemps à la Juve, tout en sachant qu’il est « sacrifiable mais pas encore sacrifié ». Une offre de 100 millions ou plus serait sans doute acceptée par une Juventus dont les finances dépendent fortement de la qualification en Ligue des champions : manquer le top 4 ferait chuter recettes européennes, billetterie et sponsoring, affaiblissant la position du club. À 1,5 M€, Yildiz serait facilement vendable ; à 6 M€, son transfert deviendrait lourd pour n’importe quelle grande équipe. Et un élément nouveau complique tout : le Real Madrid. Xabi Alonso a demandé Yildiz, envisageant même des sacrifices majeurs dans l’effectif, jusqu’à Rodrygo. Et si une offre énorme d’Arabie arrivait pour Vinicius, elle serait étudiée.