OnzeMondial
·10 décembre 2025
La mère de Sala dézingue Nantes, Kita éconduit en interne, grosse décision d'Oughourlian (Lens) ?

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·10 décembre 2025

En Ligue 1, du côté de Nantes, cette semaine est plutôt agitée. L'éventuel départ de Luis Castro, qui semble se goupiller peu à peu, mais le refus en interne du poste, et ce, malgré la demande de Kita, plonge le club dans le flou. S'ajoutent à ça, les récentes déclarations de la mère de Sala, furieuse contre le club de la Loire, tandis que dans le nord de la France, le président lensois vient de lâcher un de ses investissements.
Ça chauffe du côté de Nantes ! Ce lundi, le club avait rendez-vous avec la justice et avec Cardiff par rapport à l'affaire Sala, toujours pas résolu alors que le drame remonte maintenant à janvier 2019. Les deux clubs se rejettent mutuellement la responsabilité et réclament à l'autre, des dizaines, voir centaines de millions d'euros. Et pendant ce temps-là, au milieu, la mère du joueur attend toujours que lumière soit faite sur cette affaire, et que la justice rende son verdict. Elle est furieuse contre le FCN.
Le transfert funeste d'Emiliano Sala est encore dans toutes les mémoires du côté de Nantes. Ce lundi, la mère du joueur, Mercedes Taffarel, originaire d'Argentine, devait se rendre en France pour assister à cette audience du tribunal de commerce de Nantes, mais d'après les informations de l'Équipe, l'annulation de son vol l'a empêché de venir sur le territoire français. Elle a alors suivi cela à distance, par l'intermédiaire "d'une interprète, présente dans la salle près des conseils de Cardiff ", comme le souligne le quotidien français. Et visiblement, elle est loin d'avoir apprécié la défense juridique employée par le club nantais. Elle a dézingué les avocats du camp français. « La manière dont le FC Nantes a plaidé sa cause est révoltante, juge-t-elle, dans une déclaration transmise ce mardi. Willie McKay s'est servi de son fils (Mark, l'agent qui fut mandaté par Nantes dans ce transfert à 17 M€) pour conclure une affaire juteuse alors que sa licence avait été révoquée. Le FC Nantes prétend ne pas être responsable, ce qui est scandaleux. La négligence du FC Nantes et de son agent à l'époque a coûté la vie à mon fils. Tout ce que je veux, c'est que justice soit faite. »
D'un côté, Cardiff assure que le drame est bien lié au rôle de Willie McKay, l'agent du joueur, qui aurait organisé le vol lui-même pour conclure la transaction au plus vite. "C'est lui qui a fait la négociation, alors qu'il était interdit d'exercer", a déclaré l'avocat de Cardiff City, Mr. Olivier Loizon. Une version que Nantes réfute totalement, en dénonçant notamment un « acharnement judiciaire » du club gallois. Ils affirment que cet agent écossais n'était « pas l'organisateur » du vol d'avion, qui a coûté la vie à Emiliano Sala, et que le mandataire était bien son fils, Mark McKay, et non son père. Dans ce dossier, le FCN a demandé un dédommagement d'1M€ au titre du « préjudice moral », tandis que Cardiff réclamé toujours plus de 120M€. Le délibéré a été fixé au 30 mars.
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Côté terrain et sportif, ce n'est pas vraiment la fête du côté de Nantes cette saison. Actuellement 17e de Ligue 1, dans la zone rouge, l'équipe de Waldemar Kita peine à créer une dynamique positive. La dernière défaite en date contre Lens (2-1), a un peu plus accentué la crise, en plaçant le coach Luis Castro au bord du précipice. Mais faute de remplaçant, après l'échec du dossier Will Still, Nantes devrait encore continuer avec le technicien portugais. Pour cause, Kita a également proposé le poste en interne, à l'entraîneur de la réserve (N3), sauf que ce dernier a refusé la proposition.D'après les informations de l'Équipe, Stéphane Ziani n'aurait pas ressenti assez d'unanimité autour de lui pour accepter la mission, en soulignant, qu'il se voyait sans doute plus proche d'un poste de DS, que d'être en complémentarité de Castro. La famille Kita aurait alors appris cette décision à travers la presse. Waldemar Kita va devoir se tourner vers d'autres options, si la situation actuelle de Luis Castro ne s'améliore pas rapidement.
Dans le nord de la France, à Lens, actuellement leader de la Ligue 1, tout semble aller pour le mieux pour Joseph Oughourlian. En revanche, pour le propriétaire du club, l'aventure se déroule moins bien en Italie. En 2017, il était devenu l'actionnaire minoritaire de Padoue, alors en Serie C à l'époque, et au bord de la faillite, avant de passer majoritaire au printemps 2019, via sa holding luxembourgeoise J4A Holdings II SAR. Mais six ans plus tard, force est de constater que le bilan n'est pas terrible... Malgré des résultats sportifs corrects depuis son arrivée, qui ont permis au club de remonter en deuxième division italienne l'année dernière, Padoue n'est pas rentable, et le dialogue difficile avec les autorités locales pour des investissements autour du stade, rendrait la tâche encore plus compliquée. D'après les informations de l'Équipe, il devrait prochainement passer la main. La presse italienne parle d'un possible rachat de l'homme d'affaires Marcelo Figoli, sans divulguer de chiffres. Mais Oughourlian a toujours de quoi faire. Il est actionnaire majoritaire de Lens et des Millonarios (Colombie), et possède 5 % du Real Saragosse (D2 espagnole).
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