« La phase d’apprentissage a été très difficile » : le bilan du RC Lens Féminin à la trêve | OneFootball

Promu en Arkema Première Ligue, le Racing Club de Lens s’accroche dans cette première partie de saison. Et malgré des résultats délicats, l’équipe est parvenue à s’extraire de la zone rouge sur le fil, juste avant la trêve hivernale. Pour les Sang et Or, l’apprentissage est difficile, mais la mission maintien est toujours en cours.

En difficulté, mais loin d’être à la traîne ! Pour sa première saison dans l’élite du football féminin, le Racing, emmené par Sarah M’Barek, s’est entouré de quelques recrues expérimentées à ce niveau de compétition. Après un premier gros match face au PSG à Bollaert, où les Lensoises avaient accroché un nul encourageant (avant de finalement perdre sur tapis vert), les choses se sont ensuite gâtées. Il a fallu attendre le 5 décembre et un retour à Bollaert-Delelis pour voir les Artésiennes décrocher leur première victoire de la saison en championnat, après huit matches sans succès.

Face à Saint-Étienne, Lens a sorti la tête de l’eau. Les filles ont bonifié cette victoire par un bon nul à Dijon, avant de battre Le Havre lors de la dernière journée de championnat de 2025. Une petite série qui a permis au Racing de quitter la dernière place du classement et de sortir de la zone de relégation. Car, dans le même temps, les concurrents directs n’ont pas vraiment fait mieux semaine après semaine. Saint-Étienne est derrière, Montpellier également, tout comme Le Havre. Du moins pour l’instant, car les Havraises devraient récupérer trois points sur tapis vert contre le Paris Saint-Germain et ainsi empocher trois points supplémentaires. Il n’empêche que le Racing (10e) restera malgré tout dans le vert, à un petit point du premier relégable.

Gbedjissi mène toujours l’attaque

Avec six buts, Aude Gbedjissi porte toujours son équipe, et son absence pour cause de blessure s’est fait ressentir durant tout le mois d’octobre. Sherly Jeudy suit avec trois réalisations. Côté passes décisives, c’est la jeune Kaina El Koumir qui trône en tête du classement des meilleures passeuses (3e).

« Je dirais que la phase d’apprentissage a été très difficile, pose Sarah M’Barek en jetant un coup d’œil dans le rétroviseur. Mais on a enfin réussi à passer un cap, je pense. Que ce soit mentalement, mais aussi dans la capacité à produire du jeu. Ça, on ne l’avait pas perdu puisqu’on était dans l’ensemble assez productives et belles à voir jouer. Il y a quelques matches qui me restent en travers de la gorge. En l’occurrence Montpellier (défaite 3-1), vraiment décevant. Fleury aussi, ce n’était pas génial en championnat (4-0). Mais à côté de ça, il y avait quand même des signaux assez rassurants. La persévérance, le travail. On sait qu’on a encore une belle marge de progression. Ça aussi, c’est bien. »

La mission maintien, elle, se poursuit. « Bien sûr que j’y crois. Les filles sont persévérantes, résilientes, elles bossent, elles ne lâchent rien. Ça va le faire. »

En parallèle du championnat, le Racing a survolé sa poule de Coupe de la Ligue avec trois succès en trois rencontres. En Coupe, les Lensoises ont hérité du Paris FC pour leur entrée en lice, le 11 janvier.