La revanche éclatante d'une recrue estivale de Lens, un cadre du Havre revient sur son été agité | OneFootball

Avant les matchs de la 7ème journée du championnat, les joueurs se sont prêté au jeu des interviews d’avant match. Que ce soit à Lens ou au Havre, les réponses aux critiques et aux difficultés liées à des transferts ont été les thèmes principaux de ces entretiens sincères.

Le RC Lens a vécu un été mouvementé pour le poste de gardien de but. Matthew Ryan, prêté par l’AS Roma était arrivé en début de saison pour palier le départ de Brice Samba à Rennes, mais le gardien australien n’a pas convaincu, forçant la direction lensoise à changer ses plans. Ainsi, Régis Gurtner est arrivé libre pour assumer le rôle de doublure expérimentée, tandis que les dirigeants artésiens ont misé sur Robin Risser. Débarqué en provenance de Strasbourg contre trois millions d’euros, le natif de Colmar, âgé de seulement 20 ans, est présenté comme l’un des grands espoirs français à son poste.

Lucide sur le poids que représente ce transfert, Risser a tenu à envoyer un message fort dans un entretien accordé à L’Équipe. «J’ai confiance en moi parce qu’au poste que j’occupe, c’est important. Je suis encore un jeune gardien, mais j’ai des responsabilités. Il faut que j’affiche une certaine sérénité pour insuffler de la confiance à mon équipe et mes défenseurs. Sinon, ça ne peut pas marcher. Ce n’est pas de la prétention», affirme-t-il, avant de détailler son état d’esprit : «Quand on est gardien, il ne faut pas dévoiler la moindre fébrilité mais de l’assurance. Si on est fébrile, on est mort. Mon arrivée a pu faire peur sur le papier, mais si la direction a fait appel à moi, c’est qu’elle a aussi ses raisons. Si mes premières performances ont pu rassurer les supporters, tant mieux.»

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Sangante se confie sur son été chamboulé au HAC

De retour après une alerte musculaire, Arouna Sangante a pris le temps de répondre aux questions du média Paris Normandie, à deux jours d’un rendez-vous important face au Stade Rennais en Ligue 1. Son été a été compliqué par une histoire de transfert avorté, qu’il a tenu à clarifier : «Tout ce qui a été dit était vrai. Après réflexion, j’ai décidé de bloquer le deal et de rester au Havre. Maintenant, c’est une histoire que j’ai mise derrière moi. Je suis pleinement concentré sur ma saison avec le HAC.» Un choix de continuité qui n’a pas empêché les critiques d’apparaitre après le début de saison mitigé du club normand. Des critiques qu’il assume totalement : «Je ne regarde pas trop ce qui se dit sur les réseaux. Je le sais quand j’ai fait un mauvais match. De plus, j’ai un entourage exigeant qui me dit les choses. C’est très positif pour avancer. Le coach m’a aussi donné sa confiance. Je veux la lui rendre chaque semaine.»

Très lucide sur son propre niveau, le capitaine havrais se montre exigeant : «Je suis très critique envers moi-même. Je dirais que c’est moyen, parce que je sais que je peux faire beaucoup mieux. J’ai des attentes élevées vis-à-vis de moi. Mon ambition est de gagner en régularité. Je travaille chaque jour pour gagner en constance. Je suis aussi accompagné au quotidien, notamment sur le plan mental, pour progresser dans ce domaine. J’espère que ça va rapidement porter ses fruits, pour moi et pour l’équipe.» Son discours est d’autant plus sincère lorsqu’il évoque sa longue blessure de la saison passée, une épreuve qui l’a profondément marqué. «Comme dans beaucoup de choses dans la vie, il faut avoir un rappel pour prendre conscience de certaines choses. Cette blessure m’a fait beaucoup galérer mais, grâce à elle, j’ai aussi mûri et gagné en professionnalisme. Je me suis mieux entouré et j’ai mis en place des choses pour mieux récupérer après les matches. On ne peut pas toujours tout contrôler mais j’essaie de mettre un maximum de chances de mon côté.»

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