« L’âme du LOSC, Benjamin André représente tout » : La prolongation qui n’a pas pu laisser insensibles les anciens Dogues | OneFootball

Issue de plusieurs semaines d’incertitude, la prolongation de contrat de Benjamin André a été officialisée ce samedi. Cette nouvelle n’a pu qu’être accueillie avec bonheur par les anciens pensionnaires du LOSC, dont il est le digne héritier.

L’heure était au soulagement. Alors que son départ potentiel était une vive crainte au sein de la communauté lilloise, Benjamin André (34 ans) a officiellement prolongé son contrat avec le LOSC, paraphant un contrat courant jusqu’en juin 2028, soit un bail de deux années supplémentaires.

Cette nouvelle, annoncée par d’anciens capitaines, ses prédécesseurs, ne pouvait effectivement que donner le sourire aux joueurs ayant porté les couleurs lilloises par le passé. Ces derniers admirent l’actuel capitaine du LOSC. Ils l’avaient eux-mêmes avoué quelques mois auparavant.

C’est le Dogue

Le 24 novembre 2024, le LOSC fêtait son 80e anniversaire à l’occasion de la réception du Stade Rennais, rencontre remportée (1-0) dans le cadre de la douzième journée de Ligue 1. Une centaine d’anciennes gloires du club lillois avaient été spécialement invitées pour l’occasion, assistant fièrement à la victoire de leurs successeurs. Certains d’entre eux s’étaient ensuite arrêtés au micro de la presse locale. Ils étaient alors unanimes : Benjamin André est le joueur qui représente au mieux le LOSC au sein de l’effectif lillois. La prolongation a ainsi, sans aucun doute, donné le sourire.

Le premier à s’être mouillé, à l’époque, n’était autre que Rudi Garcia. Le technicien, qui avait eu Rio Mavuba et Florent Balmont sous ses ordres, avouait avoir « un petit faible pour Benjamin André au milieu », qu’il qualifiait « d’équilibrateur indispensable » à la bande de Bruno Genesio. Ces propos n’étaient qu’une introduction à ceux de Fernando D’Amico, fan absolu du capitaine lillois : « C’est le Dogue. Il représente tout. C’est l’âme. Si l’on tient les comptes, dans l’histoire du LOSC, il y a Balmont, Mavuba…, citait-il, sans mentionner son propre nom. Ils ont toujours été des pitbulls, de vrais Dogues. Et bien, Benjamin André, c’est ça. Quel capitaine ! Et en plus, dans la durée ! », s’exclamait-il, sans savoir encore que le plaisir allait durer deux années supplémentaires.

Le milieu de terrain argentin poursuivait son envolée : « Benjamin (André) ne lâche rien. Il est sérieux, costaud. Pour nous, les anciens joueurs et les supporters, il représente l’âme du LOSC, insistait-il. Je l’adore. C’est un mec… Je m’identifie beaucoup à lui dans la manière dont moi je pouvais jouer lorsque j’étais au LOSC : rien lâcher, tout donner, jusqu’au bout », avouait Fernando D’Amico, qui concluait son discours par une ultime confidence : « Je l’ai vu avant le match. Je l’ai remercié, je l’ai pris dans mes bras et je l’ai embrassé (rire). »

Le roc touché

Qui d’autre pour conclure que José Fonte, coéquipier et capitaine de Benjamin André de 2019 à 2023 ? « Quel joueur ! Il a encore couru partout aujourd’hui (le 24 novembre). Il gratte tous les ballons, gagne les duels. C’est un joueur énorme, s’exclamait le Portugais. Si c’était possible, je le mettrais à tous les matchs. Il fait toujours un grand travail. C’est un frère. Il est important pour ce club. C’est un joueur très généreux qui donne tout, et c’est pour cela que tout le monde l’aime », lâchait José Fonte, avec un grand sourire et une émotion certaine.

Il y avait de l’amour dans les mots de Benjamin André pour officialiser sa prolongation, il y en avait aussi à son égard le 24 novembre et il y en a encore et toujours. Il avait d’ailleurs avoué « être touché » par les mots employés, laissant entrevoir une brèche pendant quelques secondes… « Chaque joueur a amené ou amène sa pierre à l’édifice, avait-il ensuite renchéri, reprenant la maîtrise. Tous les joueurs passés par le LOSC sont fiers d’avoir fait partie de ce club, je ne connais personne qui est déçu de son passage. Chaque joueur est habité par le Dogue », concluait ainsi Benjamin André, dont les mots résonnent avec d’autant plus d’intensité ce week-end. Les Lillois de toute époque conservent leurs idoles, le LOSC, son leader.