Lamine Sané : « La vie de Messi ou Ronaldo, non merci… Les mecs n’ont pas de vie, ils ne peuvent pas aller au supermarché tranquille… » | OneFootball

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·30 novembre 2024

Lamine Sané : « La vie de Messi ou Ronaldo, non merci… Les mecs n’ont pas de vie, ils ne peuvent pas aller au supermarché tranquille… »

Image de l'article :Lamine Sané : « La vie de Messi ou Ronaldo, non merci… Les mecs n’ont pas de vie, ils ne peuvent pas aller au supermarché tranquille… »

Pour « Au cœur du jeu », l’ancien joueur et capitaine des Girondins de BordeauxLaminé Sané, est revenu sur son passage en tant qu’entraineur adjoint dans son club formateur, Lormont.

« Avant d’intégrer vraiment l’équipe, j’allais avec eux de temps en temps. Je savais qu’il n’y avait pas beaucoup de moyens, je savais comment ils fonctionnaient. Quand j’ai vraiment intégré l’équipe, je n’étais pas surpris. Quand je suis arrivé au tout début, oui, mais au bout d’un moment, si tu ne fais qu’écrire ce qui manque, plutôt que d’essayer de les apporter toi-même, tu vas faire une liste qui ne va jamais s’arrêter. Tu fais avec les moyens du bord. C’est vrai qu’au début ce n’était pas évident, mais après on s’y fait. De passer d’en haut à rien, franchement… Je n’ai pas eu ce truc où je me dis ‘je manque un peu de ça, de ça’. Au contraire, ça m’a même fait du bien. On oublie un peu, on revient à la vie normale. La vie de Messi ou Ronaldo, non merci… Les mecs n’ont pas de vie, ils ne peuvent pas aller au supermarché tranquille… Moi, je suis plus comme ça, je traine avec des gens qui ne se prennent pas la tête… J’aime être dans le calme, je suis revenu dedans, et ça ne m’a pas choqué plus que ça ».

Puis, alors qu’il devait devenir entraineur principal de l’équipe, comme c’était convenu, le coach en place en décida autrement.


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« Je suis adjoint à Lormont, je fais une année avec eux pour reprendre avec eux ensuite. Sauf qu’on arrive à la fin de l’année, et le coach me dit qu’il n’arrête finalement pas, parce qu’il a désormais les outils nécessaires pour continuer (sourire). Toute l’année, il était debout – il n’y en avait qu’un qui pouvait être debout – moi je me mettais à genou, il pleuvait des fois, je donnais des instructions, etc… Comme si j’étais sur le terrain, que j’étais le capitaine. Ils kiffaient, on avait des bons résultats. Sauf que le coach pensait que j’allais faire ça toute ma vie. On me dit ça en plus à la fin de la saison… J’aurais compris, c’est son équipe, et j’aurais cherché un autre club. Car dans le cadre des diplômes, il faut que je sois numéro 1. Comme je suis un homme de parole et qu’il m’avait dit qu’il arrêtait à la fin de l’année et que j’allais reprendre l’équipe… Et Libourne arrive. Ils me proposent la réserve, qui était en R2. Il y avait un bon groupe, le club était structuré, il y avait les moyens… Ça pouvait être un bon projet, donc je suis allé voir ailleurs ».

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