L'ancien du Standard Lillo Guarneri nous raconte la Kings World Cup : " L'arbitrage, une catastrophe ! » | OneFootball

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·2 juin 2024

L'ancien du Standard Lillo Guarneri nous raconte la Kings World Cup : " L'arbitrage, une catastrophe ! »

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L'aventure de la Kings World Cup s'est terminée bien vite pour les Belges emmenés par Eden Hazard. Entre les perches du Deptostra FC : Lillo Guarneri, grand talent belge formé au Standard et à l'AC Milan, qui nous a raconté son expérience.

Parmi les noms alignés par le Deptostra FC, l'équipe belge de la Kings World Cup, on retrouvait bien entendu Eden Hazard, co-capitaine et superstar, mais aussi quelques noms connus. Parmi eux : Lillo Guarneri (22 ans), ancienne pépite du Standard passé par l'AC Milan. Il s'est retrouvé là presque sur un malentendu.


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« Franchement, ça s'est fait presque par hasard. Un ami m'en a parlé, j'ai hésité, au début j'étais moyennement convaincu. Puis je me suis inscrit, j'ai passé les tests à Tubize et j'ai été sélectionné », nous raconte Guarneri. « Et me voilà au Mexique pour une semaine ».

Le CV « a peut-être joué », concède-t-il, mais la « draft » se faisait surtout sur bases d'un entraînement lors duquel Guarneri a convaincu. Sur papier, l'équipe belge, notamment avec Hazard, avait fière allure... « Mais ça n'a rien à voir avec du foot, et à peine avec du mini-foot », rigole le gardien de but.

Une équipe belge mal préparée ?

Après le premier match, Eden Hazard le déclarait clairement : les règles posaient problème. Et pour cause, la Kings League, mise en place par Gérard Piqué, a de nombreuses spécificités, comme par exemple des « wild cards » que les équipes peuvent utiliser pour handicaper les équipes adverses, des jets de dé en plein match, etc...

Autant de bonus et malus qu'il faut savoir utiliser. « Sur ce plan, et vous pouvez l'écrire, le coach (Rocky Peeters, nda) a joué un grand rôle dans notre échec. Nous n'avons même pas eu une séance de préparation et d'analyse sur les règles », regrette Lillo Guarneri. « On a reçu le même document que toutes les équipes : 10 pages, en anglais. Moi, je les ai lues. Tous les joueurs ne l'ont pas fait (rires) ».

Résultat : « Le premier match, c'était une galère. Et le deuxième match, c'était contre des Espagnols qui font ça depuis deux ans, depuis la mise en place de la Kings League par Piqué. Nous n'avions pas l'équipe pour faire face à ça. Il y avait... trop de vrais joueurs de foot chez nous ».

Un arbitrage maison pour les Mexicains ?

Pourtant, Guarneri aime beaucoup ce format. « Je trouve ça super, c'est juste que ce n'est pas du foot. Gérard Piqué a vraiment eu une idée révolutionnaire. Mais c'est de l'entertainment. Personnellement, si je peux y participer à nouveau l'année prochaine, je suis partant ! », assure-t-il. « Je pense qu'avec plus d'automatismes et une meilleure préparation, on aurait été bien plus loin dans le tournoi ».

Mais les conditions n'étaient pas idéales. « Nous ne pouvions pas sortir en ville car Mexico City est une des villes les plus dangereuses du monde. Et il faisait une de ces chaleurs... Les matchs se déroulent dans une sorte de complexe qui absorbe la chaleur, il faisait bien 40°. Ca ne dérangeait pas les Mexicains, mais nous bien ».

Et ce n'était pas le seul élément en faveur des locaux. Les Espagnols et les Mexicains étaient, selon l'ancien gardien de l'AC Milan, très avantagés. « Il suffit de voir les images. L'arbitrage était une cata. À un moment, Eden prend une carte d'exclusion temporaire, mais le timer n'était pas activé par moments... On a vite compris. Ca ne les arrange pas que les autres équipes aillent loin, ils veulent le Mexique et l'Espagne en finale ».

Eden Hazard en mode rigolade

Eden Hazard, parlons-en enfin : dans quel état d'esprit était la star de l'équipe ? « Il était venu pour le fun, c'est tout (rires). Je ne le connaissais pas, mais c'est un vrai plaisir d'avoir eu un capitaine comme ça. Maintenant, il ne prenait pas ça fort au sérieux, il est venu pour être avec ses potes. C'est normal, qu'est-ce que cette compétition signifie pour lui après la carrière qu'il a eue ? », raconte Lillo Guarneri.

Et dans le jeu ? « Comment dire... (rires). Tu vois qu'il est trop fort, bien sûr. Mais comme il s'en fiche... Il ne se donne pas à fond. Tu le vois bien sur certaines séquences où le gardien adverse lui fait la passe et où il fait joujou dans le rectangle plutôt que de marquer ». Peut-être Eden, s'il réitère l'expérience, sera-t-il plus sérieux l'année prochaine.

Guarneri, lui, aimerait en être, d'autant que cela devrait se passer en Italie, son pays d'origine. « C'était une superbe expérience, je ne regrette vraiment pas. Céline et Michiel (le compagnon de Céline Dept, nda) m'ont dit qu'ils aimeraient que je revienne, je suis partant », conclut-il.

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