Lucarne Opposée
·15 septembre 2025
L’année de l'Ouzbékistan !

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·15 septembre 2025
Après une qualification pour le Mondial américain, c'est dans la sueur que les Ouzbeks sont venus à bout des Iraniens en finale de la deuxième édition de la CAFA Nations Cup 2025.
Deux ans après la finale perdue face à l’Iran à la maison, l’Ouzbékistan a pris sa revanche sur le même adversaire. Mais encore une fois, ce fut dur et nombreux sont les cheveux à avoir été arrachés lors de cette finale tendue. L'incapacité des Ouzbeks à tuer leurs matchs et à faire un dépassement de fonction face à des équipes mieux armées qu'eux commençait à virer au ridicule.
Car s'il y a quelque chose de plus compliqué à jouer que l'Iran à onze, c'est l'Iran à dix. Réduit à dix très rapidement (5e minute) par une semaine involontaire de Yousefi, l'Iran est rentré en mode bunker. Comme souvent, l'Ouzbékistan a éprouvé toutes les peines du monde à accélérer et fructifier sa domination. Tout ce beau monde se dirige alors vers la prolongation. Shomurodov a la balle de la victoire aux onze mètres mais foire sa tentative. On se dit qu'encore une fois, l'Ouzbékistan va se faire dessus. Mais c'est sans compter sur Khojimat Alijonov qui fait exploser le tout nouveau stade olympique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il ne s'agit que de la deuxième médaille d'or du football ouzbek (la première fut aux Asian Games de 94). Espérons pour les Loups Blancs que le signe indien soit définitivement vaincu dorénavant !
Autre équipe à avoir déjoué tous les pronostics, l'Inde montre qu'il ne sert parfois à rien d'empiler les coachs européens poussiéreux. En faisant confiance à Khalid Jamil, le meilleur technicien du pays, elle prouve qu'elle peut hausser son niveau de jeu. En témoignent cette éclatante victoire en terres tadjikes face aux locaux, ou cette troisième place conquise de haute lutte face aux Omanais.
Côté déception, nous pourrions citer les Kirghiz qui ont laissé échapper une victoire contre Oman dans le temps additionnel, suivi d'une grosse correction contre les Ouzbeks pour clôturer ce tournoi. Mais la palme revient plutôt aux Tadjiks, défaits par l'Inde à domicile. La victoire face à des Afghans perdus et le sursaut d'orgueil contre des Iraniens déjà qualifiés n’ont pas suffi. Le vent de fraîcheur de la Coupe d'Asie est retombé, beaucoup de ceux qui avaient tenté leur chance à l'étranger sont revenus la queue entre les jambes, et Shekiladze ne parvient pas à trouver la bonne formule. Pour le bien de cette sélection si enthousiasmante Il y a encore peu, il serait peut-être judicieux de procéder à un ravalement de façade.