L’apport de Chevalier au PSG décrypté par un spécialiste du poste

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Parisfans.fr

·11 octobre 2025

L’apport de Chevalier au PSG décrypté par un spécialiste du poste

Thierry Barnerat, analyste vidéo de Thibaut Courtois au Real Madrid, a salué les débuts de Lucas Chevalier (23 ans) au Paris Saint-Germain dans l’After Foot sur RMC Sport. L’expert suisse a décrit le nouveau portier parisien comme un “onze de champ supplémentaire”, déjà essentiel dans la relance et la construction du jeu du PSG, malgré une marge de progression sur la prise de décision.

Barnerat « Je le trouve bon »

« Je le trouve bon. Chevalier touche énormément de ballons, c’est vraiment le onzième homme. Il crée à chaque fois la supériorité numérique, dans l’ensemble des matchs, y compris lors de ses débuts contre Tottenham alors qu’il n’avait que quelques jours d’entraînement avec l’équipe. On ne voyait pas ça avant (avec Donnarumma). C’est vraiment un plus incroyable.

Barnerat « A Lille il avait plus de sollicitations, donc c’était plus facile de rester dans le match »

C’est une volonté du coach. C’est clair que ce qui change pour Chevalier, c’est qu’à Lille il avait plus de sollicitations, donc c’était plus facile de rester dans le match. Aujourd’hui, il a très peu d’arrêts à faire mais il a une énorme sollicitation sur son jeu offensif (…) Contre Tottenham, il fait une erreur mais après il est décisif (lors de la séance de tirs au but).

Barnerat « On doit regarder quand il peut être décisif »

Quand on dit qu’il ne fait pas son job contre Barcelone, c’est une très mauvaise lecture. On doit regarder quand il peut être décisif. C’est là qu’on doit l’attendre, mais c’est encore trop tôt aujourd’hui pour voir s’il a un taux de performance sur la décision. On pourra faire ce bilan fin novembre. On a peu d’actions. »

Il faut du temps pour mesurer pleinement l’impact de Lucas Chevalier (23 ans) au Paris Saint-Germain. Thierry Barnerat l’a rappelé : juger un gardien sur ses premières semaines dans un club aussi structuré serait une erreur d’analyse. Le coach parisien le voulait absolument, non pour ses arrêts spectaculaires, mais pour sa capacité à transformer le jeu de l’équipe. Chevalier n’est pas seulement un dernier rempart, il est une pièce technique et tactique du système, un initiateur d’actions.

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Cela demande des automatismes, une compréhension fine du placement des défenseurs, et une confiance totale dans le projet collectif. À Lille, il vivait dans la réaction ; à Paris, il doit apprendre la gestion du calme, la lecture du tempo, et la rareté des occasions adverses. Sa progression ne se lira donc pas dans les statistiques d’arrêts, mais dans la fluidité et la maîtrise de la relance parisienne. Le temps et la patience seront ses meilleurs alliés.