Laurent Brun : « Je peux vous dire que ça a swingué, à tel point que le stadier qui était proche de nous, a fermé la porte pour ne pas qu’on entende… » | OneFootball

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·25 mars 2025

Laurent Brun : « Je peux vous dire que ça a swingué, à tel point que le stadier qui était proche de nous, a fermé la porte pour ne pas qu’on entende… »

Image de l'article :Laurent Brun : « Je peux vous dire que ça a swingué, à tel point que le stadier qui était proche de nous, a fermé la porte pour ne pas qu’on entende… »

Sur Bordeaux Sports, le journaliste Laurent Brun, a rapporté qu’il avait senti des joueurs des Girondins de Bordeaux touchés après leur défaite face à Blois.

« Dans les écoles de foot, c’est je prends, je donne, je bouge… Je passe, je me déplace, je me replace. La base. Et c’est vrai que ça manque de suivi. Là, je n’ai pas vu de suffisance, je n’ai pas forcément senti ça, mais j’ai vu des joueurs marqués physiquement, abattus. C’est sûr qu’ils ne proposent pas le jeu que l’on attend, et cela fait penser à des matches de préparation. J’ai vu des joueurs abattus à la fin, Yanis Merdji était en larmes. Et je peux vous dire que quand on a attendu Bruno Irles, les joueurs sont revenus après avoir été voir les supporters, et on a entendus les joueurs en train de s’engueuler… Je peux vous dire que ça a swingué, à tel point que le stadier qui était proche de nous, a fermé la porte pour ne pas qu’on entende… Il y avait explication de texte, et Bruno Irles ne le savait pas car il n’était pas entré dans le vestiaire. Cela veut dire que les joueurs sont concernés et ne lâchent pas. C’est vrai. Cela veut dire quelque chose. Quand vendredi soir ils se sont aperçus que la montée pouvait être fortement compromise, ça a peut-être mis un gros taquet sur le crâne. Mais six points… Rien n’est fini encore. Il y a encore un delta de points qui est rattrapable. Je pense qu’ils sont concernés, mais chaque semaine on le redit, il n’y a pas cette étincelle. Déjà, si vous n’apportez pas de soutien au porteur de balle, vous n’apportez pas de solution. On s’en remet un peu à la providence… ».

Puis, il ajouta que lors de cette réunion dans le vestiaire, s’il n’y avait pas Bruno Irles, il y avait peut-être son adjoint.


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« Après, on a entendu une voix grave, et il est possible que ce soit celle de Dado Prso… Je ne peux pas l’affirmer car on n’était pas collé à la fenêtre… Après, le coach est sorti pour l’interview d’après match, mais oui, il y avait une explication de texte, et on va voir si ce sera positif pour le prochain match. Oui, cela veut dire qu’ils sont encore concernés. J’ai vu Yanis Merdji au sol, avec des larmes de rage, de désespoir, de tristesse, de frustration. Cette énergie-là, il faut la convertir en positif. Il y a encore suffisamment de matches. Il y a encore la possibilité d’agir, et il faut le faire. Ça va être encore des matches compliqués, on ne va pas qu’assister à de belles rencontres, et pas que sur des belles pelouses non plus. C’est comme ça. C’est la National 2 ».

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