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·25 octobre 2022
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Arrivé cet été en provenance de Belenenses (Portugal) Yohan Tavares retrouve ses marques en Ligue 2. Régulièrement titulaire, l’ancien Troyen a contribué à garder la cage de Laval inviolée lors des deux derniers matchs contre Caen (4-0) et à Paris (0-0), un réel progrès pour les Tangos dont la défense laissait à désirer en début de saison. Invité par France Bleu Mayenne lundi soir, le stoppeur de 34 ans fait le point sur le premier tiers de la saison.
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« Ne pas prendre de but, c’est important. Dans notre série un peu plus négative, c’est ce qu’on nous reprochait. Deux clean-sheets, c’est bien. Ce point est aussi important car c’est la première fois où on ne perd pas après une victoire. Le Paris FC est une très bonne équipe. On a fait un bon match, on aurait pu faire un peu mieux avec les quelques occasions en première mi-temps. Offensivement, on est intéressant, on se crée toujours des opportunités. C’est plutôt rassurant pour une équipe de foot, c’est ce qu’il y a de plus difficile. On a essayé de réajuster pour prendre moins de buts. On espère garder l’équilibre […] Les actions commencent souvent du gardien. Les blocs adverses sont très durs à déplacer. L’idée, c’est de faire circuler la balle le plus vite possible, pour essayer de trouver une faille. Bien souvent, ça passe par des passes en retrait ou des passes latérales. Pour un supporter, ce n’est pas ce qu’il y a de plus spectaculaire mais c’est ce que demande le jeu. »
Sur son expérience au Portugal : « J’essaie de retenir tout ce que les coachs essaient de nous transmettre. Leonardo (Jardim, son coach à Beira-Mar au Portugal) m’a apporté beaucoup sur le plan de la concentration. J’ai plus gardé des contacts avec ses adjoints que lui. Quand on se croise , on se parle quand même avec grand plaisir. »
Passé par 14 clubs dans sa carrière, Yohan Tavares a également disputé une saison en Thaïlande au Bangkok United en 2016-2017 : « C’était le club de l’homme le plus riche de Thaïlande. Au niveau du foot, c’est plus haché que le football européen. C’est presque un attaque-défense pendant 90 minutes. Ils avaient le droit à cinq étrangers. Souvent c’était un défenseur central, un milieu et trois attaquants, donc je me retrouvais à jouer contre des Brésiliens, des Argentins… De très bons joueurs puisque les salaires étaient conséquents. Au niveau humain, c’était incroyable, certainement la meilleur expérience de ma vie. »
Crédit Photo ©Icon Sport