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·16 septembre 2025

L'avant-centre, le dernier chaînon manquant à cet OL ?

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Plutôt intéressant dans la partition proposée à Rennes, du moins à 11 contre 11, l'OL a aussi payé l'absence d'un véritable buteur. Un manque qu'il espère combler.

Même s'il a connu le premier revers de sa saison à Rennes, l'OL a été près du texte qu'il récite depuis quatre sorties maintenant. Divers événements et faits de jeu ont conduit à la défaite 3-1 des hommes de Paolo Fonseca, non sans qu'ils livrent une bonne heure de jeu.

Une première période maîtrisée, puis vingt-cinq minutes plus délicates après le repos, mais toujours en contrôle, avant la bascule. Déjà un petit peu moins fringuant avec l'entrée à la pause de Musa Al-Taamari et le passage en 4-4-2 du Stade Rennais, l'Olympique lyonnais a payé très cher le carton rouge de Tyler Morton. Le dernier quart d'heure ne fut que souffrance, avec trois buts concédés.


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Le regret des deux grosses occasions manquées

Voir le verre à moitié plein ou à moitié vide ? Notre consultant Nicolas Puydebois retient plutôt le positif. "Je suis partagé sur ce match car j'ai trouvé un OL cohérent, propre et juste dans son jeu, et notamment dans les ressorties de balle. J'ai aimé la manière dont il a animé offensivement la partie, a-t-il relevé dans Tant qu'il y aura des Gones. C'était globalement emballant et agréable à regarder. Il a deux situations très nettes de tuer le suspense, et il se devait de le faire pour s'offrir un peu d'air."

Et c'est peut-être là que le bât blesse pour les Rhodaniens. Avant l'exclusion de Morton, Khalis Merah et Adam Karabec ont eu l'opportunité d'alourdir la marque. Mais Brice Samba a gagné ses duels et gardé les Bretons en vie. "On a pas mal contrôlé la rencontre et on a des regrets parce qu’on a deux ou trois occasions de faire la différence. On sait par expérience que dans ces moments-là, il faut être plus en alerte, constatait Jorge Maciel. Sur cette confrontation, on a vu qu’on devait encore s’améliorer sur le changement de rythme, dans notre jeu offensif."

L'OL compense, mais jusqu'à quand ?

Et aussi (re)lancer un avant-centre ? On ne le saura jamais, mais face aux cages, il vaut mieux miser sur le joueur capable de garder son sang-froid. Un spécialiste de ces actions décisives. Or, l'Olympique lyonnais a travaillé autre chose face à Marseille (1-0) et Rennes. Un plan qui a fonctionné la première fois, et qui n'était pas si loin de lui sourire à nouveau.

Avec Merah et Corentin Tolisso qui se relaient dans cette position avancée, tandis qu'autour d'eux, leurs coéquipiers offrent des solutions en profondeur. "C'est l'animation mise en place par les joueurs qui va surtout peser. Ce sont les courses, avec par exemple Abner qui se trouvait en pointe, et le jeu de position qui comptent, rappelait Nicolas Puydebois. Il y a de la permutation, on voit bien ces mouvements. C'est très intéressant d'observer cette coordination."

L'heure de Satriano, Molebe voir Gomes Rodríguez ?

Cependant, et on l'a vu dans le deuxième acte au Roazhon Park, il faut avoir cet élément capable de conserver la balle assez haut sur le terrain. Un véritable attaquant est alors utile lorsque l'adversaire augmente la pression. Mais le staff n'a pas fait entrer Martin Satriano ou Enzo Molebe, les deux membres de l'effectif à même de prendre ce costume. C'est Pavel Šulc, plutôt milieu offensif, qui a endossé cette responsabilité.

Ce qui est moins dans ses caractéristiques, et qui a possiblement manqué aux coéquipiers de Moussa Niakhaté. "Tu as besoin de ce 9 qui étire la défense par ses appels, qui fait avancer le bloc en servant de point d'ancrage pour jouer en pivot. Aujourd'hui, l'OL se coupe de ça, et sur le moyen-long terme, ça lui fera défaut", a estimé l'ancien gardien.

Pour le triple champion de France (2003-2005), l'équipe est sur la bonne voie, avec toutefois ce bémol. "C'est agréable de voir qu'elle mise d'abord sur la cohésion, la solidarité et sur l'état d'esprit du collectif. C'est ce qui fait que durant 70 minutes, c'était plaisant de voir cette formation dimanche, mais..." Ce qui lui permettra de gagner restera toujours le but, et ça, c'est sans doute le plus difficile.

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