Le Journal du Real
·12 décembre 2025
L’avenir de Xabi Alonso en péril, même en cas de victoire contre Alavés

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·12 décembre 2025

Depuis plusieurs semaines, le Real Madrid avance sur un fil. L’amélioration de l’attitude, visible notamment à San Mamés, n’a pas suffi à inverser une dynamique inquiétante. Contre Manchester City, les joueurs ont poussé, couru, tenté. Mais cela n’a pas suffi. Plus préoccupant encore, le sentiment qui domine en interne n’est pas seulement lié au jeu, mais à l’état physique général de l’effectif, jugé insuffisant pour soutenir les exigences du très haut niveau.
À Valdebebas, les analyses se veulent froides et rationnelles. Le board trouve que le Real Madrid n’est pas à pleine puissance, comme avancé par AS. Et dans un contexte où le FC Barcelone a pris neuf points d’avance sur les cinq dernières journées de Liga, ce déficit finit par peser lourd. La relation entre Xabi Alonso et ses joueurs semble être redevenue saine, le vestiaire est derrière lui, mais cela ne constitue plus une garantie suffisante.
L’histoire du club le montre. En 2015, quand Ancelotti était à deux doigts de se faire virer, nombre de joueurs avaient posté un message de soutien au coach sur les réseaux sociaux. Parmi eux, Cristiano Ronaldo et Sergio Ramos, deux poids lourds du vestiaire. Résultat : Carlo Ancelotti viré quelques jours après. À la Maison Blanche, seule la courbe des résultats protège un entraîneur.
Sans jamais prononcer officiellement le mot, le club s’approche d’une logique d’ultimatum. Les prochains rendez-vous : Alavés, Talavera puis la réception de Séville pour clore l’année sont perçus comme des tests successifs, bien au-delà de simples matchs isolés. Chaque rencontre devient un examen, chaque faux pas rapproche un peu plus Xabi Alonso d’une zone dangereuse où la patience institutionnelle a toujours été limitée.
Le Bernabéu, lui, a commencé à envoyer ses premiers signaux d’alerte. Pour la première fois cette saison, la contestation s’est fait entendre, notamment à l’encontre de Vinicius Jr. En interne, le club continue de croire fermement au Brésilien, mais attend de lui une réponse sur le plan du rendement comme de la prolongation. Ce malaise ne vise pas un joueur en particulier, mais une équipe qui peine à retrouver sa dominance d’antan.
La question est désormais centrale. Est-ce que ce Real Madrid peut enrayer immédiatement cette spirale négative avec ce staff et ce groupe ? À l’instant T, le scepticisme domine dans les étages décisionnels. Les blessures, la fatigue accumulée et le calendrier chargé compliquent encore l’équation. Et dans un club où le banc reste historiquement la première variable d’ajustement, Xabi Alonso sait que le temps ne joue plus en sa faveur. Le terrain sera le vecteur des décisions : au Basque de trouver les bonnes dispositions.
Bruno DE OLIVEIRA
Direct









































