Le « bouc émissaire » Paulo Fonseca (ex-LOSC) défendu par les ultras, la direction de l’AC Milan s’excuse | OneFootball

La façon dont Paulo Fonseca a été limogé a créé de sérieuses vagues du côté de l’AC Milan. Les Ultras de la Curva Sud ont défendu le Portugais, s’attaquant avec colère à leurs dirigeants.

Conspué à son arrivée en Lombardie, où les supporters s’attendaient à voir débarquer un nom prestigieux afin de renouer avec les ambitions passées de l’AC Milan, Paulo Fonseca a quitté le club avec leur soutien. Il faut dire que le Portugais a appris sa mise à pied par la réception d’un simple SMS envoyé par le propriétaire américain Gerry Cardinale ce dimanche, dans les entrailles de San Siro. Apparu en conférence de presse au coup de sifflet final, il ne savait pas encore que son destin était officiellement scellé, ne l’annonçant que plus tard aux journalistes qui l’attendaient en dehors de l’enceinte milanaise.

Aucun membre de la direction de l’AC Milan, pourtant représenté par un homme tel que Zlatan Ibrahimovic, homme de poigne, n’a eu le courage de s’entretenir avec lui entre temps et cette façon de faire, un simple SMS, a provoqué la colère des tifosi milanais.

« Une direction ne peut plus être crédible après avoir passé tout un été à se vanter d’être fermement convaincue par le projet Fonseca, lance la Curva Sud au travers d’un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Vous avez trouvé votre bouc émissaire, qui, s’il n’est pas à la hauteur de la situation d’un point de vue sportif, s’est montré beaucoup plus sérieux et plus courageux que vous, qui l’avez abandonné dès le mois d’août », peut-on traduire.

L’heure des excuses

La réaction de la direction de l’AC Milan ne s’est pas faite attendre : « La décision de nous séparer de Paulo Fonseca a été prise après le match contre la Roma (1-1), nous avons fait une erreur en l’envoyant en conférence de presse. Je m’excuse auprès de Fonseca et des fans, a reconnu Zlatan Ibrahimovic lors de la présentation Sergio Conceição, nouvel entraîneur des Rossoneri. Je comprends la colère des supporters, mais nous sommes les premiers à ne pas être satisfaits. La responsabilité n’est pas seulement celle d’un entraîneur, mais elle est partagée avec tout le monde », a-t-il ainsi lancé.

Cela sera-t-il suffisant pour stopper la colère des ultras locaux ? Rien n’est moins sûr au vu de l’ambiance qui régnait dans les travées de San Siro ce dimanche. Ces derniers, au travers de chants en tout genre, réclamaient la démission immédiate de leurs dirigeants.

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