Le Castilla crie au scandale contre l’arbitrage en Primera Federación | OneFootball

Remuer le couteau dans la plaie : c’est au minimum la sensation vécue par le Castilla à Valdebebas. Après l’équipe première et l’expulsion injuste de Dean Huijsen, c’est au tour de la Fábrica d’être défavorisé par l’arbitrage. Le dossier préparé par le Real Madrid à propos de l’arbitrage qui nuirait à la Casa Blanca concerne également l’équipe réserve. La goutte qui a fait déborder le vase est le match de Primera Federación opposant le Real Madrid et le Racing de Ferrol.

La situation polémique a eu lieu au début du match, à la 12e minute de jeu. Joan Martínez, au duel face à un défenseur adverse, protège le ballon et reçoit un énorme coup de coude au niveau du cou. Le Madrilène reste au sol, sérieusement touché, et l’arbitre de la rencontre, Manuel Camacho, avertit Saúl García, auteur de la faute.

Le journal AS explique que, en Primera Federación, le VAR ou plutôt le FVS est une aide vidéo à l’arbitrage que les entraîneurs peuvent déclencher deux fois pendant le match (une fois par mi-temps). Si le déclenchement est approuvé et que l’arbitre change sa décision initiale, il est gardé par le coach qui pourra, en cas de besoin, appeler de nouveau l’arbitre.

« Plus rien ne me surprend », déclare l’entraîneur du Castilla

Álvaro Arbeloa, entraîneur du Real Madrid Castilla, furieux, appelle Manuel Camacho à visionner de nouveau l’agression subie par Joan Martínez. Après vérification, il ne considère pas que la faute mérite un carton rouge direct, laissant sans voix le dirigeant espagnol du Real. Le match a ensuite continué et la Castilla s’est inclinée (0-1). Arbeloa, a déclaré après la rencontre : « ce n’est pas possible d’aller vers le cou d’un joueur avec le bras dans cette position, mais après ce qui s’est passé dimanche, plus rien ne me surprend ».

Le sentiment du coach espagnol reflète le sentiment du club. Ce sentiment n’est pas nouveau, il était déjà présent lors des dernières saisons. Mais, l’apparition du FVS, en Primera Federación n’a fait que le raviver. « Le niveau est ce qu’il est. L’excuse des actions à vitesse réelle n’est plus valable. Mais malgré cela, les erreurs sont toujours là et c’est comme ça toute l’année », poursuivait Álvaro Arbeloa.

Une lettre du club de la capitale espagnole a été adressée à la Fédération espagnole de football.