OnzeMondial
·9 juin 2025
Le clash fou entre Lewandowski et le sélectionneur de la Pologne

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·9 juin 2025
C'est chaud en Pologne entre Robert Lewandowski, la légende de la sélection, et Michal Probierz, le sélectionneur. Déchu de son statut de capitaine, l'attaquant du FC Barcelone se sent "trahi", lui qui porte les couleurs de la sélection polonaise depuis maintenant 17 longues années.
Hier soir, Robert Lewandowski prenait tout le monde de court en annonçant qu'il se retirait de la sélection nationale tant que Michal Probierz en serait le sélectionneur. Ce lundi, dans des propos accordés à WP SportoweFakty, il a livré ses quatre vérités : "J'ai reçu un appel surprise de l'entraîneur Michal Probierz m'informant qu'il avait décidé de me retirer mon brassard de capitaine. Je ne m'y attendais pas. La conversation n'a duré qu'une minute. Je n'ai même pas eu le temps d'en parler à ma famille ni à qui que ce soit. La façon dont l'information a été communiquée m'a vraiment choqué" a-t-il déploré.
"Je ne suis pas capitaine que depuis un ou deux ans… Cela fait onze ans, et je joue en équipe nationale depuis dix-sept ans. Ce genre de situation devrait être abordé différemment, surtout à l'approche de la prochaine trêve internationale. Un match important arrive, et j'ai été informé de tout cela par téléphone. Cela ne devrait pas arriver. Le sélectionneur a trahi ma confiance" a-t-il expliqué.
Il a ensuite poursuivi : "Au fil des années, j'ai toujours tout donné. L'équipe nationale a toujours été ma priorité, et en même temps, je ressens une grande douleur à cause de ce qui s'est passé. Ce n'est pas seulement la décision de me retirer le brassard, mais aussi la façon dont elle a été communiquée. J'ai l'impression que le sélectionneur a cédé à la pression médiatique et a rompu notre accord. La décision de ne pas participer à cette convocation a été prise d'un commun accord et n'a pas été expliquée publiquement. Avant le dernier match contre l'Athletic, j'ai appelé le sélectionneur et lui ai fait part de mon point de vue sur la nécessité du repos. Il m'a dit qu'il me rappellerait pour en discuter, et nous avons accepté. J'étais disposé à participer au stage, mais nous avons convenu de ne pas le faire. J'essaie toujours de trouver la meilleure solution avec l'équipe nationale et je suis quelqu'un d'ouvert au dialogue. Après mon absence, les médias ont beaucoup spéculé, et je comprends que la situation a évolué à partir de là jusqu'à la situation actuelle."
"Je n'ai eu qu'une seule conversation avec le staff technique où j'ai exprimé mon point de vue, et ce n'était devant personne d'autre. Ce n'est pas la première fois que je le fais. J'ai déjà parlé avec de nombreux entraîneurs, et rien ne s'était jamais produit. Je pensais simplement que mon avis pouvait être utile. Je n'ai jamais eu de problèmes personnels avec aucun entraîneur au cours de ma carrière, même si j'en ai travaillé avec beaucoup… comme Klopp et Guardiola. Je suis en colère, car l'équipe nationale de mon pays compte beaucoup pour moi. Je dois y réfléchir. Je dois me recentrer et parler plus tard de ce que je ressens et de ce que je pense" a-t-il lâché, touché.
De son côté, Michal Probierz lui a répondu frontalement : "Je l'ai appelé dimanche. Après être arrivé à Helsinki (en Finlande), à 20h45, j'ai rencontré (Piotr) Zieliski et j'ai voulu connaître son opinion sur la proposition de reprendre le brassard. À 21h16, j'ai rappelé Lewandowski. Nous avons parlé un moment et je l'ai informé que nous devions changer quelque chose. Je lui ai dit que Zieliski serait un meilleur capitaine en ce moment. Il m'a dit que le brassard ne signifiait rien et ne changeait rien."
Enfin, il a conclu : "Lewandowski m'a appelé plus tard et je l'ai rappelé à 21h59. Robert a dit qu'il voulait que le changement de capitaine soit annoncé publiquement. Je n'étais pas d'accord, car il s'agissait simplement de ma décision. J'ai ensuite entendu dans les médias qu'il démissionnait de l'équipe nationale. Personne ne lui a fermé les portes de l'équipe nationale. Je lui souhaite bonne chance. Pour moi, le plus important, c'est tout simplement l'équipe nationale et le bien de l'équipe". Ambiance.
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