Le coup de gueule de Rongier (Rennes), Toulouse qui découvre un buteur, le discours fort de Digard (Le Havre) | OneFootball

Tandis que Valentin Rongier a lâché des mots forts après le match de Rennes, Toulouse s'est découvert un buteur tandis que Digard a secoué ses hommes au Havre.

Après le match nul décroché par le Stade Rennais au Havre (2-2) en Ligue 1, Valentin Rongier n’a pas caché sa frustration et son exaspération face à l’agitation médiatique autour de son équipe. « On est déçus de notre deuxième mi-temps. Encore une fois on avait le match en main et trois points dans notre main », a d'abord analysé le milieu breton dans des propos relayés par Stade Rennais On Line.

Pour le capitaine rennais, le problème ne réside pas seulement dans le jeu. « Tout le monde en fait, je trouve, un peu trop autour du Stade rennais. Mais on continue de travailler de la manière la plus sereine possible. » Rongier pointe du doigt la fébrilité actuelle de son équipe et un manque de confiance, malgré un effectif « avec énormément de qualité ».

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Pendant ce temps, Toulouse, lui, a trouvé une lueur d’espoir avec Emersonn Correia. Entré à la 71e minute contre Lyon, le jeune Brésilien de 21 ans a marqué un doublé en dix minutes, offrant une victoire précieuse au TFC (2-1). « En entrant, j’étais nerveux parce que je voulais marquer, et finalement j’ai même mis un doublé pour la première fois. Je suis très heureux, c’est le meilleur moment de ma carrière », confie Emersonn à l'Equipe.

Emersonn, le buteur surprise de Toulouse

Son entraîneur, Carles Martinez Novell, souligne l’impact immédiat de son joueur. « Un match comme dimanche sera très important pour lui, pour sa confiance, mais aussi par rapport à l’équipe. » Toulouse, qui peinait à enchaîner, voit déjà en lui un nouveau pilier offensif capable de changer le cours des rencontres. Arrivé pour un peu plus de 3 millions d’euros après une saison quasi blanche suite à une rupture des ligaments croisés, Emersonn prouve que les paris du mercato peuvent rapidement payer.

Enfin, Didier Digard, entraîneur du Havre, a livré un discours fort malgré le nul. Déçu par la première période de son équipe, il a insisté sur l’esprit et le caractère de ses joueurs dans des propos relayés par Paris Normandie. « À la pause, je leur ai dit que j’assumerais, que ça serait de ma faute, mais tout ne pouvait pas venir que de moi. Ce n’était pas qu’une question de football. C’était une question d’homme. Au final, ils m’ont montré que j’avais bien des hommes en face de moi. » Une manière de rappeler que la Ligue 1 n’est pas seulement une bataille tactique, mais aussi un test de mentalité et de solidarité.

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