Le coup de pression d'un grand nom de la Belgique sur Rudi Garcia | OneFootball

Rudi Garcia, le sélectionneur de la Belgique, a déjà reçu un gros coup de pression de la part d'un grand nom belge.

Vendredi dernier, la Fédération belge a officialisé la nomination de Rudi Garcia au poste de sélectionneur. Libre depuis la fin de son aventure avec Naples l'an dernier, le natif de Nemours entend bien faire taire ses détracteurs. En conférence de presse, le technicien de 60 ans avait clairement annoncé la couleur.

"Maintenant, je suis 100% belge, fier de l’être, et donc je défendrai avec toute ma motivation, toute mon ardeur les couleurs de l’Union belge. Certains joueurs ont arrêté il n’y a pas longtemps, mais il reste encore un gros potentiel, donc une grande motivation, une grande ambition aussi. Les choses vont arriver vite, donc il y a un gros travail à faire pour se connaître, apprendre et aller à l’essentiel, c’est-à-dire gagner les matchs, et dans un premier temps, ceux du mois de mars. L’union fait la force. C’est d’abord à nous, joueurs et staff, de montrer sur le terrain qu’on a des ambitions et qu’on veut gagner tous les matches. Il faut me laisser le temps d’apprendre la sélection belge, d’apprendre le pays, même si j’ai eu la chance de passer onze ans comme frontalier au LOSC. Ce que je souhaite, c’est que tous nos supporters soient derrière la sélection, l’union fait la force. C’est à nous de montrer sur le terrain qu’on a des ambitions et qu’on veut gagner tous les matchs" avait-il ainsi lancé.

Wilmots espère ne pas être "enfumé" par Garcia !

Malgré tout, le Français va devoir faire ses preuves. Marc Wilmots, sélectionneur des Diables Rouges entre 2012 et 2016, est très méfiant : "Il a 60 ans, il a vécu beaucoup de choses. Maintenant, le rôle d’entraîneur et de sélectionneur ce n’est pas du tout la même chose. Ce sera tout nouveau pour lui. Il devra apprendre vite parce qu’on n’a pas le temps. Il communique très bien, j’espère qu’il ne va pas nous 'enfumer'. Attention aux susceptibilités entre la presse flamande, la presse francophone. Si tu ne joues pas le jeu, on t’attaque et on te 'tue'. S’il reste droit, les joueurs vont être derrière lui. Les joueurs demandent de l’honnêteté et de la droiture" a-t-il prévenu sur les ondes de la RTBF.

Enfin, il a conclu : "Il a le côté formateur des entraîneurs français. C’est un nouveau défi pour lui. En club, il a fait le tour. Maintenant, il est à la tête d’une équipe nationale et pas n’importe laquelle. Il a certainement jugé qu’il y avait de la qualité. Laissons-lui sa chance et espérons qu’on aura des résultats". Pour rappel, la Belgique défiera l'Ukraine à deux reprises au mois de mars en barrage de la Ligue des nations.

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