Le danger monte pour Castro à Nantes, fracture entre Haise et son vestiaire à Nice ? | OneFootball

Situation inconfortable pour les coachs en Ligue 1, entre Luis Castro et Franck Haise qui sont en difficulté du côté de Nantes et Nice.

À Nantes, le doute commence à s’installer autour de Luis Castro. Arrivé cet été avec l’ambition de redynamiser le FCN, l’entraîneur portugais peine à transformer l’essai. Après trois rencontres mitigées face à Metz (0-2), Le Havre (1-1) et Lorient (1-1), le bilan comptable et sportif inquiète. Si son style, axé sur l’animation plutôt que sur le système, a montré quelques promesses au début de saison, l’intensité et la pression hautes se sont diluées.

Surtout, comme l'explique l'Equipe, certaines décisions tactiques interrogent : l’insistance sur le 4-3-3 désormais lisible par les adversaires, le positionnement très bas de la sentinelle ou l’avancée trop marquée des relayeurs. À cela s’ajoutent les absences prolongées de joueurs clés et des recrues encore insuffisamment performantes. Malgré tout, le vestiaire reste derrière lui, reconnaissant son travail et son implication, mais le temps presse : Nantes doit vite engranger des points pour sécuriser l’avenir de Castro, sous contrat jusqu’en 2027, alors que le calendrier avant la trêve s’annonce corsé.

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La communication de Haise ne passe pas

À Nice, la situation est différente mais tout aussi préoccupante pour Franck Haise. La crise de résultats du Gym, avec quatre défaites consécutives en Ligue Europa et trois en L1, a tendu les relations avec le vestiaire. Comme l'explique le quotidien sportif, la communication sans filtre du coach, critiquant ouvertement le niveau de son effectif et pointant les limites du recrutement, a crispé certains joueurs.

Les choix tactiques, comme le brassard circulant entre Bard, Clauss et Vanhoutte ou l’option de bloc haut contre l’OM, ont également été mal perçus. Pourtant, Haise n’est pas menacé : son contrat a été prolongé jusqu’en 2029 et le club lui fait toujours confiance. La question n’est pas son départ, mais la nécessité de renouer le lien avec un vestiaire partiellement désabusé.

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