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·27 décembre 2024
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Pascal Baills mériterait une statue pour toute son œuvre sous le maillot Pailladin, comme joueur mais également comme membre du staff. Auprès du Midi Libre, à l’occasion des 50 ans du MHSC, le catalan racontait notamment le parcours en Coupe d’Europe:
« Devant Eindhoven, on est solide à la Mosson, où on gagne (1-0). Au retour, on fait un match héroïque, où l’on finit à dix. Ils étaient arrogants. Mais, on n’avait pas peur d’eux. Cela faisait partie de l’ADN du club et de son état d’esprit. Eindhoven était plus fort que Manchester. On joue ensuite devant Bucarest. Sous la pluie, on gagne 5-0. Au retour, on fait ce qu’il faut (victoire 3-0). Le retour est très particulier. Peu après le renversement de Ceaucescu, les rayons des magasins sont vides. Il y a des impacts de balle sur toutes les façades. À l’hôtel, les serveurs finissent nos assiettes. Au stade, il y a beaucoup de militaires.
Cela se passe moins bien devant Manchester United… À l’aller, on est dans le match. Je me fais expulser. C’est une connerie. Hughes, un vrai buffle, crache sur Lemoult. Je m’interpose, je lui mets un coup de poitrine. Et, il s’écroule, les mains sur le visage. J’ai pris trois matchs. On perd Der Zakarian, qui se fait saucissonner le genou. Au retour, on se fait éliminer après une faute de main de Barrabé. Montpellier sort grandi de ce parcours européen. Cela me permet de vivre une sélection en équipe de France. »
Mais quand le quotidien régional demande à Pascal Baills les moments qu’il retiendra de sa carrière, l’ancien international français garde en mémoire des tristes moments:
« On peut parler de ballon, mais il m’est arrivé dans ma vie deux trucs qui marquent à jamais. Le drame de Furiani. Et le décès de Bruno (Martini) à Grammont. J’arrive au portail d’entrée. Je vois Jonathan (Llorente) et quelqu’un au sol. Je ne reconnais pas Bruno. Jo fait les massages cardiaques, on fait appel aux pompiers. Je prends le relais des massages. C’est long, c’est violent. C’est un moment qui marque une vie. C’est comme ça. »
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