Le FC Nantes, club tremplin ou centre de réhabilitation ? | OneFootball

Si Youssef El-Arabi foule bien la pelouse de la Beaujoire contre le PSG le 17 août prochain, il mettra fin à 5 194 jours sans apparition en Ligue 1, soit près de 14 ans après son dernier match avec Caen, comme le souligne Transfermarkt. Ce chiffre symbolique n’est pas un cas isolé. Depuis plusieurs saisons, le FC Nantes attire des joueurs en quête de seconde chance, d’un nouveau souffle ou d’un ultime défi. Alors, le club de Loire-Atlantique serait-il devenu une destination privilégiée pour relancer une carrière en veille ?

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Une tendance bien installée

Le club ne s’en cache pas : il aime miser sur des joueurs en quête de rebond, souvent expérimentés, parfois abîmés par les blessures ou un manque de temps de jeu. Moussa Sissoko, après une période difficile à Watford, a retrouvé une place de titulaire et un rôle de cadre.

Youssef El-Arabi, à 38 ans, arrive à son tour dans ce schéma : fort d’une carrière prolifique à l’étranger, mais absent de l’élite française depuis 2011, il revient pour montrer qu’il a encore sa place, fort de ses 94 buts avec l’Olympiakos et d’une saison solide à l’APOEL Nicosie.

Une politique assumée ?

Dans un marché où les talents coûtent cher, Nantes semble vouloir capitaliser sur les « bonnes affaires », souvent des joueurs revanchards ou mal utilisés ailleurs. La direction assume une politique de reconstruction de valeur, espérant profiter des saisons réussies de ces joueurs pour atteindre les objectifs sportifs ou faire une belle revente.

El-Arabi, en ce sens, est un pari mesuré : pas de coût de transfert élevé, une image positive à l’étranger, une motivation personnelle forte et un profil rare dans l’effectif.