Le FC Nantes de Luis Castro champion à la fin de l’année ? | OneFootball

« On n’a pas sorti un effectif du chapeau ». C’est le souvenir qu’ont encore les anciens joueurs du FC Nantes quand on évoque les cinq matchs sans victoire en tout début de saison 2000-01. Après la 5ᵉ journée, Nantes alterne entre défaites et nuls : Toulouse (1-1, 5ᵉ), Bordeaux (0-5, 6ᵉ), Auxerre (2-2, 7ᵉ), Lyon (0-1, 8ᵉ), PSG (1-2, 9ᵉ), Lille (0-0, 10ᵉ). Le classement affiche le FC Nantes à la 15ᵉ place après la 10ᵉ journée. Les doutes circulent dans les vestiaires. Est-ce que ce groupe a la maturité pour viser le sommet ?

Le moment où Nantes a relevé la tête

Mais au-delà des statistiques, il y a le contexte : un effectif jeune, des joueurs talentueux mais souvent sous-expérimentés, et un entraîneur, Raynald Denoueix qui croit à ses principes. « Le jeu à la nantaise », ce style fluide, offensif et collectif, où chacun connaît sa place.

La 11ᵉ journée marque le début d’une saison historique : Strasbourg 0-5 Nantes. Une victoire éclatante qui intervient après un malaise général. Ce match ressemble à un électrochoc. À partir de là, l’équipe retrouve confiance, s’appuie sur ses leaders. Landreau dans les cages, Carrière, Da Rocha, Monterrubio. Les défaites deviennent rares, les résultats solides, et le collectif s’impose.

Le parallèle avec la situation de Luis Castro

Vingt-cinq ans plus tard, l’histoire se répète presque. Le FC Nantes version Luis Castro peine en attaque : un seul but inscrit en quatre rencontres, pour un maigre bilan d’une victoire et trois défaites. Mais à ce stade de la saison, faut-il vraiment tirer des conclusions définitives ?

Comme Raynald Denoueix en 2000, Luis Castro hérite d’un effectif en construction. Les automatismes manquent, les recrues cherchent leurs repères. Le pressing est parfois décousu, les occasions rares. Pourtant, l’idée de jeu existe et les ingrédients sont là.