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·3 septembre 2025

Le Havre : la confession dingue de Bodmer sur l’attractivité du club

Image de l'article :Le Havre : la confession dingue de Bodmer sur l’attractivité du club

Le directeur sportif du Havre est longuement revenu sur le mercato estival du club et sur son attractivité en France et à l’étranger.

Au Havre, l’été a encore été animé par un mercato où les défis financiers se sont entremêlés avec l’ambition sportive du club. Pour Matthieu Bodmer, interviewé longuement par le média Paris-Normandie, l’essentiel est ailleurs : l’attractivité du club normand est désormais une réalité. Malgré les salaires modestes proposés, de nombreux joueurs ont manifesté leur envie de rejoindre le HAC : « Ce qui a été positif, c’est que beaucoup de joueurs avaient sportivement envie de venir. On est donc plutôt attrayants et convaincants. Mais diviser son salaire par trois, quatre ou cinq, ce n’est pas évident. Maintenant, encore une fois, quand le projet sportif est validé par le joueur, et que ce n’est qu’un problème d’argent, je me dis qu’on a vraiment avancé », confie l’ancien milieu de terrain.


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Une nouvelle image pour le club normand

Si Le Havre n’a pas les moyens des cadors de Ligue 1, son image s’est transformée. « Tout le monde a vu le dénouement et beaucoup de gens n’y sont pas restés insensibles. On était quand même annoncés morts en janvier et on s’est battus jusqu’au bout. On n’a pas changé de coach en cours de saison et ça aussi, ça rassure les joueurs et les agents. Maintenant, on m’a pris pour un fou à un moment, mais le HAC est un club qui attire et qui est connu dans le monde entier. », se réjouit Matthieu Bodmer

Une attractivité qui s’est concrétisée par des recrues venues de tous horizons. Grâce à un travail de fond basé sur la data et l’analyse vidéo, Julien Momont et Momo El Kharraze ont permis de dénicher des profils atypiques. « Ils ont abattu beaucoup de travail, avec la data et les vidéos, ça permet de faire un premier filtre. Ensuite, avec Momo (El Kharraze) on regarde, on valide et on fait remonter au coach. Une fois que tout le monde est d’accord, vient le plus dur : la partie financière. »

Le résultat est un mercato qui a pris une couleur plus internationale. «Un Japonais (Seko), un Chilien (Pizarro) et un Tanzanien (Samatta), ça va permettre de nous faire connaître un peu plus à l’international, c’est top ! » Un choix réfléchi, loin du hasard selon l’ancien joueur de Lyon et du PSG. « Ce n’est pas qu’un hasard. Je le dis depuis longtemps, j’adore la mentalité, l’éthique de travail et la qualité des joueurs japonais. On est donc très contents d’avoir Seko. Pour Pizarro, il est Chilien, mais il aurait été Uruguayen ou Argentin, ça m’aurait plu aussi. Il a cette grinta, cette façon de se déplacer que j’aime beaucoup. Quant à Ally, c’est un joueur très médiatique en Tanzanie. C’est d’ailleurs le premier Tanzanien à jouer en Ligue 1. »

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Il faut faire avec les moyens du bord

Pour autant, Bodmer reste lucide, les moyens financiers du club sont limités et ne laissent que peu de marge. « Ça fait des semaines que nous marchons sur un fil au niveau de la masse salariale. Sans départ, plus d’arrivée. Des marchés restent ouverts. Mais en l’état, nous sommes assez nombreux. Tous les postes sont doublés. »

Le dossier Aliou Thiaré illustre d’ailleurs cette fragilité. Vendu au Dynamo Kiev, le défenseur n’a pas pu s’imposer sous le maillot havrais. « Le club a besoin de vivre et on a reçu une offre qui était compliquée à refuser, pour nous et pour le joueur. On est un peu déçus qu’Aliou n’ait pas pu jouer chez nous. C’est la preuve qu’il reste encore du travail pour être indépendant, pour décider qui on vend et quand on le vend. »

Même constat pour les jeunes talents du club, restés étonnamment discrets sur le marché cet été. « Arouna en a une (NDLR : venue des Danois de Midtjylland), qu’il a déclinée. Mais c’est un mercato compliqué. Il y a tellement de joueurs sans club, et des clubs qui ne veulent investir que sur de très jeunes joueurs à forte plus-value. »

Enfin, Bodmer s’est exprimé sur l’arrivée de Blue Crow, nouveau propriétaire du club. Une transition qui n’a pas bouleversé ses méthodes. «On doit rendre des comptes sur les joueurs à Jean-Michel (Roussier), qui les fait remonter. Il y a un peu plus de réunions, il faut que chacun trouve sa place et qu’on essaie de travailler tous ensemble. Mais pour l’instant, ça va. »

Et si certains y voient un risque lié à la multipropriété, Bodmer balaie les inquiétudes. « Ça reste un business et un taf. Je suis payé pour faire un taf, je le fais. Et je n’ai pas besoin d’être rassuré. Mon objectif, il est le même : faire progresser le HAC. Parce que j’aime ce club. »

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