Le Koweït a craqué pour PSG - OM, la LFP s'en frotte les mains ! | OneFootball

Le Koweït n'a pas lésiné sur les moyens pour accueillir le Trophée des Champions qui opposera le PSG à l'OM en janvier prochain. Une magnifique nouvelle pour la LFP, qui s'est assurée un bien joli pactole.

Depuis plus d’une décennie, la Ligue de Football Professionnel (LFP) travaille à exporter le Trophée des champions — qui oppose le champion de Ligue 1 au vainqueur de la Coupe de France, ou au dauphin du championnat en cas de doublé. Le but : promouvoir l’image du football français à l’international, ouvrir de nouveaux marchés, accroître les retombées financières, et se rapprocher du modèle des grandes compétitions européennes ou sud‑américaines.

Des éditions antérieures ont déjà eu lieu à l’étranger : Chine (2014, 2018, 2019), Israël (2021, 2022), Maroc (2011, 2017), États-Unis, Gabon, Tunisie, Autriche…Dans ce cadre, l’édition 2025 du Trophée des champions marque une nouvelle étape. Le match PSG - OM, initialement associé à l’année 2025 mais officiellement programmé pour le 8 janvier 2026, se déroulera pour la première fois au Koweït, au stade Jaber Al-Ahmad de Koweït City.

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Le Koweït a posé 3,5 millions d'euros sur la table

Ce sera la première fois que le Trophée des champions se jouera dans ce pays du Golfe, ce qui atteste d’une stratégie d’internationalisation encore plus ambitieuse. Le Koweït a réussi à emporter ce dossier face à d’autres candidatures sérieuses, notamment la Côte d’Ivoire (Abidjan) et Oman, qui voulaient également accueillir ce Classique.

Pour convaincre la LFP et vaincre la concurrence, le Koweït a mis sur la table une offre financière significative : selon L’Équipe, 3,5 millions d’euros, plus les frais annexes. Ce qui constitue un "joli pactole", comme le titre le quotidien sportif, particulièrement élevé et attractif. La LFP, en accord avec la Fédération koweïtienne, a confirmé l’organisation du match dans ce pays, sans toutefois dévoiler officiellement le montant proposé. Les agences TB Consulting (France) et une agence suisse auraient contribué à structurer le dossier.

Jackpot pour la LFP

Ce choix s’inscrit dans une logique économique et de visibilité : en délocalisant, la Ligue espère non seulement toucher un public international plus large, mais aussi générer des droits de diffusion, des contrats de sponsoring extérieurs, et renforcer la marque "Ligue 1 / Trophée des champions" à l’étranger. Les montants proposés témoignent que certaines fédérations ou pays veulent associer leur image à celle du football français grâce à cet événement prestigieux.

Le PSG‑OM, rivalité toujours dense, sert de vitrines pour ce genre d’opération. Le lieu est symbolique : le Jaber Al‑Ahmad Stadium, d’une capacité de 58 000 places, est capable d’accueillir ce type de spectacle, et le timing (janvier) permet une diffusion en soirée sur Ligue 1+, visant à maximiser audience et impact médiatique. Cette stratégie suscite cependant des débats. Certains réclament que ces grands rendez‑vous restent accessibles aux supporters français. Mais pour la LFP, les avantages paraissent l’emporter : revenus directs, renforcement de la marque France, et relations diplomatiques / économiques renforcées avec des pays hôtes.

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