Le LOSC bientôt récompensé de son flair en matière de recrutement ? | OneFootball

Si le LOSC s’apprête à perdre Jonathan David et Angel Gomes sans récupérer la moindre indemnité de transfert, les deux joueurs arrivant en fin de contrat, le club nordiste pourrait bien se rattraper en réalisant – à plus ou moins long terme – une belle plus-value sur deux joueurs récemment recrutés.

Le LOSC peut envisager deux belles ventes

Après Carlos Baleba et Amadou Onana, le LOSC pourrait bien confirmer son statut de roi du trading en France. Déjà couronné meilleur club d’Europe sur le marché des transferts, avec une balance positive de plus de 380 millions d’euros sur la dernière décennie par l’Observatoire du football (CIES), Lille est encore mis en valeur par ce même institut dans le cadre d’une étude réalisée sur les joueurs recrutés lors des deux dernières fenêtres de transferts.

L’enjeu était de mettre en exergue les individualités dont la valeur marchande a fait un bond ces derniers mois et ainsi d’identifier une potentielle plus-value en cas de revente. Arrivé libre au Real Madrid et évalué à 182,5 millions d’euros, Kylian Mbappé est sans surprise au sommet du classement, devançant très largement Dean Huijsen (Bournemouth) et Savio (Manchester City). Et si le PSG est le premier club français à se positionner, avec une plus-value potentielle de 41,2 millions d’euros pour Désiré Doué et 40,5 millions d’euros pour Joao Neves.

Sandra Ruhaut/Icon Sport

Avec Lamine Camara (+33,7 millions d’euros) et Mika Biereth (19,4 millions d’euros), Monaco est le deuxième club français le mieux représenté, suivi de près par le LOSC. Et le premier joueur à se distinguer est Ngal’ayel Mukau, avec une plus-value estimée de 20,5 millions d’euros. A bonne distance, Matias Fernandez-Pardo lui emboite le pas avec un gain de 11,3 millions d’euros de sa valeur théorique.

Sachant que les deux joueurs disposent d’un contrat longue durée, respectivement jusqu’en 2028 et 2029, le LOSC a en plus de solides arguments à faire valoir dans le cadre d’une négociation avec un potentiel acquéreur. Dans le contexte économique actuel du football français, ce genre d’actifs s’avère particulièrement précieux.

Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport