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·24 février 2025

Le match au plus proche des joueurs à l’Allianz Riviera, je vous raconte !

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Oui, l’équipe d’Allez Paillade aime le MHSC et aime se faire du mal. Au cours de la saison, certains rédacteurs se déplacent pour visiter la France et pour suivre le Montpellier Hérault. Hier, j’étais donc à l’Allianz Riviera pour suivre cette rencontre entre le MHSC et l’OGC Nice.

C’était une première pour moi dans cette enceinte et le choc avec la Mosson a été violent. J’aime le stade de la Mosson car c’est là que j’y ai connu mes plus belles émotions en tribunes avec la Paillade et j’avais même du mal à entendre qu’on puisse vouloir aller jouer ailleurs mais quand on prend un peu de recul, qu’on laisse les émotions de côté, quand il y a des choses à faire autour d’un stade cela amène forcément du monde. Mais il faut le bon dosage car il y a des parkings, des boutiques, des bars et de quoi se restaurer autour du stade mais c’était peu rempli, peu vivant et l’ambiance en tribunes était inexistante, j’y reviendrai. Par ailleurs, il faut s’y prendre à l’avance pour aller au stade, il faut compter entre trente et quarante cinq minutes du centre ville de Nice pour s’y rendre.


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Arrivé bien en avance dans l’après-midi, j’ai pu visiter le musée national du sport qui est collé à l’enceinte du GYM. Cela m’a fait penser à ce qui voudrait être fait avec le musée Louis Nicollin. Très bien, super idée. Mais une fois que les dix mille supporters fidèles du MHSC seront venus, qui viendra ? Deux ou trois touristes comme moi, car le musée était bien calme, peut-être une petite dizaine à le visiter à deux heures du coup d’envoi. Je n’ai pas été embêté et j’ai pu voir les objets de divers sports appartenant aux plus grands champions français dans la plus grande tranquillité.

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Fanion préparé pour la finale de la coupe du monde 1998

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Maillots de grands sportifs tricolores

Une fois la visite terminée, je me suis rendu sur le parvis autour de l’Allianz Riviera. Une boutique de l’OGC Nice, une fan zone avec différents stands sportifs et footballistiques pour les enfants, de quoi ravir les familles et les supporters niçois. Une heure trente avant le coup d’envoi, je suis rentré dans l’enceinte. J’étais prêt psychologiquement et je savais que ce ne serait pas une partie de plaisir chez des Azuréens presque intraitables à domicile. Je voulais donc profiter de tout ce qui allait m’être donné. Une fois ma place trouvée, j’ai observé les joueurs lors de la reconnaissance du terrain. Khalil Fayad et Téji Savanier ont échangé pendant quinze bonnes minutes en alternant les salutations avec les adversaires niçois. Le numéro onze pailladin a d’ailleurs échangé pendant cinq minutes au moins avec Marcin Bulka, le portier des Aiglons. Quoi d’autre à retenir ? Dimitry Bertaud a discuté au centre du terrain avec Robin Gasset pendant toute la reconnaissance terrain alors que Falaye Sacko et Nicolas Pays semblaient isolés, seuls, par rapport au reste du groupe. Sans en tirer de conclusions hâtives, cela peut donner le ton de l’ambiance qui peut régner dans le groupe. En ce qui concerne le staff, Vitorino Hilton et Jean-Louis Gasset ont échangé un long moment avec Florian Maurice, le directeur sportif niçois.

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Après l’échauffement, les tribunes se sont bien garnies, mais qu’en a-t-il été de l’ambiance ? La Populaire Sud étant fermée pour trois matchs pour chants homophobes et les supporters Pailladins n’étant pas arrivés à destination, il a fallu se satisfaire de quelques petits chants lancés par ci par là, le score aidant, mais on pouvait entendre les joueurs communiquer sur le terrain. On a ainsi pu entendre Téji Savanier demander à Khalil Fayad de moins porter le ballon. Les échanges étaient également positifs entre les défenseurs.

Et au niveau du rythme sur le terrain ? C’est simple, dès que l’OGC Nice a voulu accélérer, la Paillade était dépassée. Avec du jeu en une touche, des appuis, des remises, de la profondeur, le Montpellier Hérault a pris l’eau et c’est comme cela que Jonathan Clauss a pu ouvrir le score. Offensivement, Tanguy Coulibaly est vraiment le dernier survivant capable de faire des différences même s’il y a parfois de la maladresse dans le dernier geste mais on ne lui en voudra pas, il est bien trop esseulé. Andy Delort semble également hors de forme et en première période, vu des tribunes, il n’a quasiment gagné aucun duel, se faisant dévorer tantôt par Bombito tantôt par Dante et en étant signalé à plusieurs reprises en position de hors-jeu.

Mais que disent donc les supporters niçois sur la Paillade ? Les railleries sur Téji Savanier et Andy Delort ont été nombreuses, notamment sur la forme physique de ce-dernier, je cite « Venez comme vous êtes, donnez moi un MacDelort ». La Ligue 1 Mcdonald porte si bien son nom. Si la Ligue 2 semble promise au Montpellier Hérault, les supporters adverses le confirment. Les moqueries sur les chandelles et les dégagements en touche de nos défenseurs ont donné du grain à moudre aux Niçois. Et quand on aime la Paillade comme nous, on ne peut que leur donner raison tant la tristesse du jeu proposé fait peur. En seconde période, après le deuxième but encaissé, on a également pu voir Enzo Tchato et Kiki Kouyaté se prendre le bec pour une mauvaise passe du latéral qui lui a été reprochée par son partenaire. Wahbi Khazri a également réussi à faire en sorte que Gaëtan Laborde lui hurle dessus après un duel gagné sur coup franc par l’ancien pailladin. Le numéro dix héraultais est donc meilleur en chambrage qu’avec le ballon dans les pieds. Il a eu le retour de bâton. Seule satisfaction, Nicolas Pays a su tirer son épingle du jeu puisque dans les vingt dernières minutes de jeu, ses provocations sur le côté droit de l’attaque pailladine ont été remarquées. S’il semble encore léger pour la Ligue 1, dans sa protection de balle notamment, on sent qu’il a une réelle qualité technique à mettre en avant.

C’est donc la mine défaite, avec zéro point pris et encore et toujours la dernière place au classement que je suis reparti de l’Allianz Riviera. J’espère que les joueurs montpelliérains ont autant mal que nous journée après journée. Car oui, au stade ou à la télévision, le constat reste le même : malheureusement, on y va tout droit !

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