Le message effrayant de la DNCG aux clubs de Ligue 1 ! | OneFootball

La situation financière des clubs de Ligue 1 continue d'être particulièrement inquiétante. Et ce n'est pas un message clair envoyé par la DNCG qui va les rassurer sur l'évolution de leurs comptes dans les prochains mois.

La situation est de plus en plus inquiétante autour des clubs de Ligue 1 et leur santé financière. Dans un contexte extrêmement tendu autour des droits TV, boucler un budget s'annonce comme une véritable épreuve et ce n'est pas la dernière annonce de la DNCG qui va créer un climat plus favorable...

Selon les informations de l'Equipe, la Direction nationale du contrôle de gestion, gendarme financier du football français, a adressé un message glaçant aux clubs professionnels, leur enjoignant de ne plus inclure les droits télévisés dans leurs budgets prévisionnels pour la saison 2025-2026.

Lors d’une réunion tenue ce lundi au bureau de la LFP, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, a rappelé que l’incertitude autour des droits TV était telle qu’il serait irresponsable d’en anticiper les revenus. En clair, les clubs doivent désormais bâtir leur budget sans compter sur l’une de leurs principales sources de financement.

Le tacle du président de la DNCG sur le déficit structurel des clubs

Une décision brutale, mais justifiée par une réalité économique inquiétante. À ce jour, les sommes issues des droits internationaux et du contrat avec beIN Sports sont assurés. Le reste reste un flou total, notamment après le désengagement pressenti de DAZN. Cette mise en garde a pris la forme d’un courrier officiel envoyé à l’ensemble des clubs de Ligue 1 et Ligue 2.

Mais cette décision ne repose pas uniquement sur les incertitudes télévisuelles. Jean-Marc Mickeler a tiré à boulets rouges sur la gestion globale des clubs français, dénonçant des masses salariales trop lourdes, des ventes de joueurs intégrées dans les comptes sans être finalisées, et un déficit chronique : 1,2 milliard d’euros de pertes rien que sur la dernière saison, entre 6 et 7 milliards sur les dernières années. Même avec 200 millions d’euros de droits supplémentaires, estime-t-il, la situation resterait très inquiétante. Difficile de lui donner tort...

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