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·30 juin 2025
Le nouveau visage de Guardiola intrigue Manchester City

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·30 juin 2025
Selon The Athletic, Pep Guardiola affiche un visage largement renouvelé à la tête de Manchester City, quelques semaines seulement après avoir traversé l’une des saisons les plus éprouvantes de sa carrière. Loin de l’image du manager accablé de l’hiver dernier, Guardiola respire la sérénité et la fraîcheur durant cette préparation estivale aux États-Unis, prônant aujourd’hui pour ses joueurs une approche axée sur la liberté, le plaisir et le relâchement, en dehors comme sur le terrain.
Son discours, distillé à Boca Raton alors que City participe à la Coupe du monde des clubs, souligne un recentrage sur le plaisir collectif : « Les gens travaillent mieux quand ils prennent du plaisir », martèle-t-il. Ce changement d’attitude accompagne un laboratoire tactique qui a déjà porté ses fruits lors de la victoire 5-2 face à la Juventus, où City a révélé de nouveaux schémas dans l’animation offensive.
Guardiola, adepte de l’invention constante, recourt à de nouvelles variations pour répondre à l’évolution de la Premier League, devenue plus athlétique et soumise à un pressing individuel de plus en plus fréquent. Si les ailiers ont historiquement assuré la largeur sous son ère, les configurations désormais s’enchaînent : on a vu Rayan Ait-Nouri, nouveau latéral gauche arrivé de Wolverhampton, inverser très tôt sa position au cœur du jeu, tandis que Jeremy Doku restait collé à la ligne et Matheus Nunes montait haut à droite. Quelques instants plus tard, l’équipe se reconstituait en 2-3-5 avec Ait-Nouri en position avancée et Doku et Savinho dans des rôles hybrides derrière l’attaquant Omar Marmoush.
La grande nouveauté : le retour appuyé des courses dans le dos des défenses, un élément que City avait un temps négligé la saison passée—sans doute par crainte des transitions défensives adverses. Cette volonté de constamment étirer les lignes adverses a été illustrée tant par Marmoush et Savinho que par les projections de joueurs comme Tijjani Reijnders et Bernardo Silva. La puissance de course du Néerlandais, recruté pour redonner des jambes et de la verticalité au milieu, s’est avérée déterminante, notamment sur le second but contre la Juve issu d’un décalage côté droit.
Reijnders reconnaît la complexité de percer les défenses basses – « Les espaces sont très réduits, il faut être patient et sûr de soi » –, mais croit que le collectif peut tirer le meilleur parti de ses nouvelles qualités d’élimination et de projection.
Rodri, de retour dans le onze, se félicite également de cette évolution : « Cette équipe montre un nouveau visage », estime-t-il, alors que le club intègre plusieurs recrues et cherche la meilleure formule.
Ce vent de renouvellement pourrait bien accompagner Guardiola dans ce qui pourrait être l’acte final de son aventure mancunienne. Peu importe les doutes de l’hiver : l’Espagnol s’appuie désormais sur une palette élargie, animée par la volonté de se réinventer autant pour éviter tout statu quo que par nécessité tactique. Comme il le rappelait récemment, rien n’est jamais acquis à City—et c’est ce qui fait toute la force du projet.
Photo by Megan Briggs/Getty Images
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