Le nouveau Yamal est sénégalais et évolue en quatrième division italienne | OneFootball

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, L’histoire de Ndiaga Sall ressemble à un conte moderne. Né à M’Bour, au Sénégal, il quitte son pays en juin 2023 à seulement quinze ans, embarquant sur un barque de fortune vers les Canaries avant de traverser l’Espagne et l’Italie. Après un périple éprouvant, il arrive dans le Salento, au sud du pays, où le destin le conduit jusqu’à Otranto, petit club de promotion. Là, son talent explose dès le premier essai : dribbles, accélérations, gestes techniques… tout rappelle un certain Lamine Yamal, la pépite espagnole du Barça à qui on le compare déjà.

Sous la direction de Vincenzo Mazzeo et du directeur sportif Salvatore Taurino, Sall trouve enfin un foyer et un encadrement. Le club, avec l’aide des autorités locales, régularise sa situation : permis de séjour, carte d’identité, scolarisation et placement dans une communauté d’accueil. En janvier 2025, il dispute son premier match officiel et inscrit un triplé. Rapidement, il est sélectionné pour le Torneo delle Regioni en Sicile, où il est élu meilleur joueur du tournoi.

Son ascension attire alors les géants européens : la Juventus le teste à Vinovo, où il brille avec une doublé contre le Panathinaïkos lors du Mundialito (Al Abtal Cup). Impressionnés, les dirigeants turinois lui proposent un contrat de deux ans — mais la FIGC, suivant la réglementation FIFA sur les transferts de mineurs, bloque son enregistrement professionnel. Résultat : Sall reste cantonné au monde amateur malgré sa situation légale en Italie.

Aujourd’hui, il évolue au Nardò (Serie D), où il a déjà marqué deux buts sous les yeux du célèbre recruteur Pantaleo Corvino (Lecce). Pendant ce temps, le PSG, le Bayern Munich, la Roma, Bologna et le Milan AC surveillent attentivement sa progression, conscients de son potentiel exceptionnel.

Mais Ndiaga garde la tête froide : il apprend l’italien, suit ses cours à l’Institut hôtelier d’Otranto et rêve de devenir chef… quand il ne fait pas danser les défenseurs. À qui le compare à Yamal, il répond simplement : « Je suis Sall, pas Yamal. »